Moins d'une semaine après la prolongation, à fin 2018, de l'accord de réduction de la production du pétrole, décidée par l'organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) et les pays producteurs, non-membres de cette organisation, les cours du panier de référence du brut de l'Opep ont été fixé avant-hier, à plus de 61 dollars. Selon un communiqué de l'Opep diffusé via son site web, le prix du panier de référence du brut de cette organisation, s'était établi avant-hier, à 61,46 dollars le baril contre 61,71 dollars la veille. Le panier de référence de l'Opep, introduit en 2005, comprend, rappelle-t-on, quatorze (14) types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l'Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela). Avant-hier, les prix du pétrole ont connu une légère baisse en fin d'échanges européens mais demeuraient à des niveaux élevés après que l'Opep et ses partenaires eurent reconduit, jeudi dernier, leur accord de baisse de la production. Durant la même journée d'avant-hier, en début de soirée, le Brent de la mer du Nord pour livraison en février, a été côté à 62,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 77 cents par rapport à la clôture de vendredi, poursuit le communiqué de l'Opep qui a fait cas d'une baisse du prix du baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier, cédé à 57,78 dollars, soit moins de 58 cents, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Pour un analyste, l'extension des baisses de production, qui représente 1,8 million de barils par jour, devrait soutenir le marché, mais les inquiétudes persistent sur une réaction des producteurs américains de pétrole de schiste qui pourraient, selon ce dernier, augmenter leur production pour répondre aux prix plus élevés. La décision de l'Opep et dix autres pays producteurs dont la Russie, de reconduire l'accord de baisse de production jusqu'à fin 2018, pour poursuivre leur effort de rééquilibrage du marché, a été, a-t-on observé, largement anticipée par les marchés, qui ont grimpé depuis l'été pour atteindre en novembre leurs plus hauts niveaux depuis 2015. Le Brent, à 64,65 dollars et le WTI à 59,05 dollars. Selon des analystes, l'Opep a, veillé au strict respect de l'objectif de production global en 2017. «Nous nous attendons à ce que cela reste le cas en 2018, et nous prévoyons une croissance réduite des extractions de l'Organisation », ont-ils considéré. Estimant que la croissance, impressionnante, de la production américaine de pétrole, qui a augmenté de 290.000 barils par jour en septembre par rapport au mois précédent, serait « dure à maintenir».