Près de 80% des sortants en apprentissage étaient retenus dans des entreprises économiques où ils ont effectué leurs stages pratiques, a déclaré le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, avant-hier à Alger, en marge de son intervention devant la commission des Finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l'examen de la loi portant règlement budgétaire de 2015. Soulignant l'importance qu'accorde son secteur à l'apprentissage comme moyen de faire intégrer les jeunes diplômés dans le monde professionnel. Le même responsable a, de plus, mis l'accent sur l'importance de renforcer et d'élargir la coopération entre le secteur de la formation professionnelle et les entreprises économiques en tant que « partenaire-clé », pour lui, cette démarche vise à former une main-d'œuvre qualifiée répondant aux besoins de l'économie nationale et ce, à travers la conclusion de conventions et la création d'un centre d'excellence en coordination avec les entreprises pionnières dans certaines spécialités. Dans ce contexte, le ministre a dévoilé que le secteur compte ouvrir des « spécialités adaptées aux spécificités » de chaque région de manière à répondre aux besoins du développement local. Evoquant la stratégie de la formation professionnelle, le ministre a fait savoir que son secteur assure chaque année la formation de 700.000 stagiaires dans les différents modes et spécialités, a rapporté l'APS dans un communiqué. Les jeunes sont appelés à investir dans «l'économie verte» Par ailleurs et dans le cadre de créer des emplois pour les jeunes Algériens et réduire le nombre des chômeurs, de son côté, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a appelé, avant-hier, à Khenchela, les jeunes à investir dans «l'économie verte» pour contribuer au développement du modèle économique engagé par le pays en alternative aux hydrocarbures. Pour la ministre, « les jeunes sont les plus aptes à se projeter dans cette économie verte qui exige peu de moyens, mais beaucoup d'enthousiasme pour développer les activités de collecte et de recyclage des déchets». Dans ce sens, elle a expliqué que «ces jeunes bénéficieront de tout le soutien et d'avantages à l'échelle locale comme au niveau de son département ministériel ». Selon la ministre, la wilaya de Khenchela enregistre un manque «d'investissement industriel» très faible avec à peine 0,6 %, relevant le défi d'investir dans des projets qui préservent l'environnement. La ministre a salué en outre le recours à l'énergie solaire pour l'exploitation du micro centre d'enfouissement technique de la commune de Yabous et a invité les autres établissements similaires à recourir à cette énergie renouvelable préservatrice de l'environnement et garante d'un développement durable. Pour rappel, «l'économie verte» est un type d'activité économique visant à améliorer le bien-être humain et l'égalité sociale tout en réduisant les risques environnementaux ainsi que la pénurie de ressources. Selon des experts, le verdissement de l'économie peut entraîner des résultats cohérents et positifs en termes d'accroissement de la richesse, de croissance de la production économique, d'emploi décent et de réduction de la pauvreté. Vu l'étape cruciale que traverse notre pays, « verdir l'économie algérienne» est un facteur alternatif voire indispensable pour minimiser les conséquences désastreuses.