Nous avons, pour souvenance, que durant la soirée du 31 décembre 2013, a vu l'ex -wali de la wilaya de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, passé en revue en consacrant plus de six heures au sein du siège de la wilaya sur les différents programmes et les projets de développements durant l'année 2012 qui ont été passés en revue par le premier magistrat de la wilaya. Ont été associé à cette agrégation les principaux directeurs d'exécutifs, les chefs de daïra, les confrères et consœurs de la presse écrite et parlée accréditées dans la wilaya de Mascara, où le wali n'est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les abus des uns et des autres sur la question des carences, le laisser-aller et autres dérives qui frôlent la frénésie. Il y a lieu de souligner que des questions arrosant les annales au détriment de la chose publique ont été correctement rapportées par ce premier ex- responsable de la wilaya sans censures ni détours, et ce, contrairement a ce qu'on rapporte dans des cercles restreints et dont on se refuse à faire des commentaires. En effet, l'ex-wali connu pour ses sorties fracassantes, a vu, au cours de cette réunion des plus vifs, s'en prendre a des responsables et autres personnages activant dans le harem des affaires privées et publiques par une sorte de crevaison de l'abcès des non-dits sur le retard du déficit dont souffre la wilaya, notamment le tourisme. L'ex-wali, sûrement mis au parfum des remue-ménages des responsables de la direction générale de l'entreprise touristique de Tlemcen, au sujet de la rénovation de la station thermale de Sidi Bouhanifia, qui n'a vu que dalle. En effet, l'affaire des 1,25 milliard de dinars soit 125 milliards de centimes, qui nichent ou ont nichés dans la caisse de l'Entreprise de gestion touristique de Tlemcen par abréviation EGTT, depuis un certain temps, et ce, pour la mise à niveau des structures de la station thermale de Sidi-Bouhanifia sise dans la wilaya de Mascara, classée au rouge dans l'économie locale, demeure la plus faible ou plutôt controversé vu les tergiversations enregistrées. Le développement touristique à la traine, et ce, bien que la station thermale de Sidi Bouhanifia enregistre une affluence nombreuse de plus en plus bénéfique pour hisser cette ville des eaux à son enseigne d'antan. En effet, ce bureau d'étude a été constaté par la suite comme étant imaginaire, qui a utilisé ou plutôt qui a emprunté le nom du réel bureau d'études de renommée internationale pour décrocher cet important marché d'une valeur d'environ 430 milliards de cts. Interprété par son directeur général, un certain Tom Van Looy, en vue, paraît-il, de moderniser les stations thermales de l'Entreprise de gestion touristique de Tlemcen, fort d'un contrat d'étude et de suivi du projet en question, il s'agit de Hammam Bouhnafia (Mascara), Hammam Boutadera (Témouchent), Hammam Rabig (Saïda) et Hammam Boukhari (Tlemcen) qui englobent ensemble une disposition de 1 385 lits où un total de 718 travailleurs sont employés au sein de cette entreprise thermale. Cette action, indique-t-on, «ajuste à rénover le tourisme thermal de ces régions à vocation touristique dotées de sources aux importantes propriétés thérapeutiques». Ce contrat à hauteur de 200 millions de dinars, qui devrait permettre au consortium espagnol d'engager les études techniques en vue de la réhabilitation, la rénovation et le renouvellement des équipements d'exploitation et installations techniques, la réalisation de nouvelles structures à travers la diversification et l'élargissement de la gamme de produits et services afin d'élargir la capacité d'accueil des quatre stations thermales, ont pris d'autres tournures. En vue, paraît-il, de moderniser les stations thermales de l'entreprise de gestion touristique de Tlemcen, il était une fois l'histoire d'un contrat d'étude et de suivi d'un projet de modernisation. Fort d'un contrat d'étude et de suivi d'un projet de modernisation entre l'EGT Tlemcen et le partenaire Espagnol Getinsa-Payma (ex-Getinsa Proes Send Castel) ou Ex-Gestinsa-Proes-Sand Castle Investment, a connu des hauts et des bas et traîne à voir le jour pour finir dans une sorte de difficulté financière des plus lamentables. Les travaux de rénovations et de modernisations qui ont été signés dans ledit contact d'étude et de suivi ont inventoriés par le lancement dans les stations thermales de Hammam Boukhari (26 chambres, 18 bungalows et villas et 16 appartements) dans la daïra de Maghnia, Hammam Boutadera (30 chambres et 54 bungalows) dans la wilaya d'Aïn-Témouchent et Hammam Rabbi (15 studios et 13 bungalows) dans la wilaya de Saïda. Hammam Bouhnafia dont les capacités d'accueil sont de l'ordre de 210 chambres, fera lui aussi l'objet d'une vaste opération de modernisation dès que les études furent confiées au partenaire étranger en question. Sans rentrer dans les détails qui fâchent, il s'agit d'un tohu-bohu qui a provoqué, selon plusieurs sources syndicales et autres proches de ce dossier, un préjudice estimé entre 7 et 12 milliards de centimes, et dont la liste reste ouverte. On remarque ainsi des lots d'étanchéité illégalement octroyés à une tierce personne qui a été retenue alors qu'une entreprise chinoise concurrente, la ZCIGC, a fait l'offre la moins disante. Ce dossier souscrit en date du 18.10.2016 a été convenu d'une manière illégale portant une perte ou un préjudice de près de 1 milliard de centimes. Idem, pour les travaux concernant le Lot N° 06 portant sur la Menuiserie Bois/Aluminium, selon un syndicaliste de l'entreprise le projet a été également accordé à cette entreprise chinoise concurrente, la ZCIGC. Dans ce contexte déplorable, le tout ceinturé dans des histoires d'additions et de soustractions, où tout ce beau monde se sucre a outrance, et où selon nos informations, pas moins de 10 cadres sont impliqués dans cette affaire dont l'actuel DG de l'EGTT et l'Ex-DG, le directeur de l'hôtel Zianides, le directeur du contrôle et de l'exploitation, l'ex-directeur des marchés, etc. Pour l'heure, aucune enquête n'a été diligentée concernant ce dossier. Et pourtant, ces irrégularités risquent de compromettre le processus de modernisation de ces deux hôtels. Il est à noter enfin que le secteur du tourisme dans la région de Tlemcen souffre ces dernières années de plusieurs dysfonctionnements. Preuve en est, les stations thermales Hammam Boukhari, Hammam Bouhnafia, Hammam Boutadera et Hammam Rabbi sont dans un très mauvais état et les dégradations de ces sites font fuir des milliers de visiteurs qui regrettent ce passé où ces hammams faisaient la réputation de toute la région. Pour l'heure, quatre mois après cette affaire, aucune information n'a filtrée sur les tenants et aboutissants de cette scandaleuse transaction indéniable via des intermédiaires corrompus et autres responsables indélicats. L'enquête des services de sécurité et de l'IGF, permettra a coups sûr de déterminer les sommes qui ont été englouties d'une manière subtile toute en foulant les lois de la République et le code des marchés en vigueur en Algérie. Ces déviations risquent d'exposer le mécanisme de modernisation de ces deux hôtels. Il est à noter enfin que le secteur du tourisme dans la région de Tlemcen souffre ces dernières années de plusieurs dysfonctionnements, a l'instar des autres wilayas dont l'EGTT dirige à distance la gestion des plus caduques. Dans ce contexte, les stations thermales Hammam Boukharie, Hammam Bouhnafia, Hammam Boutadera et Hammam Rabbi sont dans un très mauvais état et les dégradations de ces sites. Il y a lieu de souligner que la plupart des curistes et autres personnes rencontrés à Sidi Bouhnafia sont unanimes pour déclarer en ces termes : «Nous venons dans la ville des eaux thermales pas pour le tourisme, car il n'y a rien à voir, mais pour profiter des bienfaits des eaux thermales efficaces pour le traitement de patentes maladies.» «Dans la wilaya de Mascara, plus précisément dans la ville des eaux de Sidi Bouhnafia, le secteur du tourisme est victime de ses dirigeants qui chapeautent à distance a partir de la direction générale de Tlemcen, où le secteur dans la station thermale est sous-exploité à outrance.» Pour conclure, l'ex -wali, Ouled Salah Zitouni, qui n'a rien laissé au hasard, le tout encadré par des articles et des lois, en passant par des textes en vigueur en matière de passation des marchés publics, a carrément mis en garde le directeur général de l'Entreprise de gestion touristique sur les retombées des retards accumulées dans ce contexte et ce malgré la manne financière de l'Etat providence qui a misé sur ce projet durable et la masse monétaire se trouve dans la caisse de cette entreprise. Dans le même rang, le wali a émis le vœux en direction des véritables investisseurs a conquérir le marché du tourisme dans la wilaya de Mascara, notamment à la station thermale où beaucoup restent a faire et parfaire. Plus loin, le premier responsable de la wilaya n'a pas mâché ses mots en mettant a nu les carences de la gestion au ralenti de la station médicalisé a partir des sources thermales d'Aqua Sirens découlant des ruines Romaines de Hammam Bouhnafia omniprésentes sur long de l'Oued, via des responsables peu ou proue exigeants des contributions a un nouvelle ordre des ensembles citées dans ce contexte des plus déplorables. Dont acte !