Une population de 5.722 demandeurs d'emploi a été placée à travers la wilaya d'Aïn Témouchent durant l'année 2017, a déclaré le directeur de l'Agence nationale de l'emploi de la wilaya (Anew) de la wilaya d'Aïn Témouchent, Bezzina, lors du point de presse organisé en son cabinet pour la présentation du bilan moral annuel de ses activités de son agence relatif à l'exercice 2017. Cette agence a réussi, dans la cadre d'intermédiaire, en se basant sur la nomenclature nationale des fonctions et des emplois, à palcer ses demandeurs d'emplois soit 4600 par la méthode intermédiaire classique, 679 dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) et 443 autres du Contrat de travail aidé (CTA). Ces placements ont été effectués dans les secteurs suivants selon différents taux : privé(82%), public (14%) et privé étranger (4%). En matière d'activités, les services ont consommé le plus fort taux de demandeurs d'emplois avec 41% suivis du secteur du bâtiment et travaux publics(29%), secteur de l'industrie (26%) et agriculture (4%). Concernant, les demandes des diplômés des universités, l'Anew a placé 299 jeunes dans le cadre du DAIP. En outre, 258 autres jeunes détenteurs des attestations des centres de formation et enseignement professionnels ont été également placés dans ce même dispositif. Eu égard à l'importance de la demande d'emploi des jeunes, les différentes agences locales de l'emploi à travers la wilaya d'Aïn Témouchent ont organisé 374 ateliers de formation destinés aux demandeurs d'emplois. Pas moins de 2 803 ont suivi des cours englobant l'écriture de la demande d'emploi et l'établissement du CV, la recherche de l'emploi, les techniques de l'entrevue. Cependant, il a été enregistré 20 473 demandes dont 14 830 formulées par la gent masculine contre 5 643 pour le genre féminin. Il est à noter que les emplois demandés sont le gardiennage, sécurité ou chauffeur. A l'aube de l'année 2018, cette agence en coordination avec la direction de l'emploi, les différents appareils d'emplois et la délégation de la sécurité (DOPS) sous la direction du wali d'Aïn Témouchent a organisé des portes ouvertes sur la caravane de sensibilisation des jeunes contre le phénomène de l'immigration clandestine (harga). Selon notre conférencier, cette caravane a touché une population de 5 000 personnes dont en majorité des jeunes. Les éléments de l'Anew ont accueilli les jeunes et leur ont prodigué des informations et des orientations relatives à la recherche de l'emploi. Ils ont également vulgarisé tous les dispositifs étatiques d'emploi en soulignant la nécessité de l'apprentissage d'un métier, clé prépondérante, pour trouver un emploi dans le marché du travail ou création des micros entreprises. Ainsi, ils ont reçu et orienté 7 jeunes ayant tenté la harga. Aujourd'hui, les regards sont braqués vers la zone industrielle de Tamazoura, ou des dizaines de projets industriels sont en voie de réalisation et pourront offrir des centaines d'emplois dans plusieurs spécialités. Depuis l'arrachage de la vigne, le chômage a fortement augmenté notamment dans les communes internes de la wilaya. Le marché de l'emploi est un système d'inéquations à plusieurs inconnues. Des jeunes ouvriers sont recrutés à partir des wilayas de Mascara, Relizane, Djelfa,Tipasa et Boumerdès pour le travail dans les cultures des carottes, cucurbitacées. Des entreprises privées de bâtiment embauchent des subsahariens. Par contre des dizaines de promoteurs des dispositifs étatiques ont liquidé bas prix leur matériel de travail pour se payer les frais de la harga. Est-ce que les jeunes Témouchentois ne veulent pas travailler ?