Par le biais d'une vidéo insérée sur les réseaux sociaux, la Présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP) a déclaré qu'elle ne reconnaît pas la langue «Tamazight» et refuse catégoriquement son enseignement. Mais quelle mouche a donc piqué la présidente du Parti de l'équité et de la proclamation pour s'opposer à la décision du président de la République et du gouvernement relative à l'officialisation et à l'enseignement de langue «Tamazight» ? Par le biais de cette vidéo, Mme Naïma Salhi a déclaré je cite : «Je ne peux pas accepter qu'on m'impose tamazight, qui est selon elle, une langue morte qui n'est pas une langue et qui n'a pas d'alphabet et qui n'est pas une langue de technologie et de sciences», a t-elle fait savoir. La présidente du PEP devait ajouter qu'elle avait averti sa fille de ne pas parler un seul mot de cette langue, dans le cas contraire elle l'a tuera. La fille de Mme Salhi est inscrite dans une école privée selon elle et que la plupart sont des Kabyles. Mme Salhi a défendu la langue arabe indiquant que cette langue est internationale et elle est parlée par plus de 1 milliard de personnes dans le monde. La présidente du PEP a ajouté que les citoyens qui refusent l'humiliation et le fait accompli, n'accepteraient pas cet état de fait. «Je le dit ouvertement et je défi l'ensemble. La force est pour le plus fort et du moment que vous voulez des problèmes et bien je vais être méchante», a t-elle martelé. Quelques minutes seulement après la mise en ligne de cette enregistrement posté sur la page facebook de Mme Salhi, des centaines de réactions et de commentaires ont afflué condamnant les déclarations de la présidente du PEP. Les chefs des partis politiques et des représentants de la société civile trouvent que les déclarations de Mme Naïma Salhi sont irresponsables. C'est le cas du président du parti du Rassemblement pour la République qui a indiqué que les propos de Mme Salhi sont très graves. Le docteur Abdelwaheb Djebaili devait ajouter que de tels déclarations ont pour but de semer la zizanie, la division et la discorde entre les citoyens d'un même pays. Ecoutons le docteur Abdelwaheb Djebaili : «Avant de répondre à vos questions, je profite de cette occasion de rendre un grand hommage au président de la République qui a réussi d'unir les Algériens, évitant au pays des dérives. Monsieur Abdelaziz Bouteflika a également Tiré la couverture» sous les pieds de ceux qui veulent diviser le pays sous prétexte de défendre Tamazight», a t-il indiqué. Toujours et au sujet de la déclaration de Mme Salhi, le président du Rassemblement pour la République a indiqué que les dirigeants des partis politiques doivent se conformer à la loi de la République et de respecter les décisions du Chef de l'Etat qui est le président de l'ensemble des Algériens. «Nous sommes tous unis autour du président de la République», a conclu M. Abdelwaheb Djebaili. Plusieurs autres chefs de partis politiques avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet, ont exprimé leurs mécontentements, dénonçant des propos irresponsables et s'interrogent sur l'objectif de cette «sortie» de la présidente du PEP. Il est de même pour les représentants de la société civile et des organisations non-gouvernementales qui n'ont pas manqué de dénoncer des déclarations irresponsables visant à semer la haine entre les citoyens. Le représentant d'une association qui active à l'Est du pays a appelé les Algériens de s'unir autour du président de la République et ne pas donner l'occasion aux ennemis de la nation de nuire au pays. M. Ait Zaouche devait ajouter que le peuple algérien a toujours su relever les défis surtout lorsqu'il s'agit de la sérénité et de la sécurité du pays.