Décidément, il y a parfois des manques d'harmonie dans les déclarations des hauts responsables qui font des cacophonies, pour jouer la même symphonie. En l'espace de 24 heures, le vice-président de la Production et de l'exploitation, Salah Mekmouche, dans une déclaration faite à l'émission radiophonique de la Chaîne III, avancerait au nom de l'entreprise Sonatrach qu'il représente que «sur instruction du ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, Sonatrach serait autorisée à négocier des cessions de ses parts selon des organes de la presse écrite, du résumé écrit de la radio, également, qu'elle conjecturerait de se permettre de privatiser certaines de ses filiales, vraisemblablement dans le cadre du Partenariat Public-Privé, et des limites de la loi en gestation sur les hydrocarbures, pour ce qui concerne la maison-mère. Il n'en a pas fallu plus pour que les spéculations, et les anticipations sur ce que va décider le président de la République, notamment à propos de la règle 51/49 intéressant les partenaires investisseurs n'éclaboussent le champ de la communication. La diffusion d'un communiqué rédigeait par la compagnie Sonatrach démentant «formellement l'information relayée par certains médias, selon laquelle Sonatrach serait en discussions avec des partenaires, pour céder des parts de l'entreprise, ainsi que le changement de contrôle de certaines de ses filiales». Contredisant les dires attribués à son vice-président pour ce qu'il aurait laissé entendre à des professionnels de la presse, Sonatrach souligne que «les questions relatives à l'ouverture du capital de l'entreprise, de cession d'actions dans les filiales ou de modification de la règle 51/49%, n'ont jamais été évoquées dans l'entretien accordé par le vice-président : Activité Exploration et Production à cette Chaîne de la radio nationale». Pour s'y retrouver dans cet imbroglio, où il y eut certainement des extrapolations et des incompréhensions, il faut sélectionner les dires du vice-président qui a abordé plusieurs intentions touchant le devenir de plusieurs projets. M. Salah Mekmouche a bien parlé de l'existence de 2 partenaires dans le domaine de la pétrochimie dont le contrat serait ficelé d'ici juin 2018, autrement, il n'a fait que dire que : «Sonatrach allait renégocier les contrats arrivés à terme, et que la révision de la loi sur les hydrocarbures va se faire en tenant compte de l'avis des partenaires», et que les négociations de cession des parts correspondraient à de nouvelles attractivité, mettant en exergue que malgré la qualité de nos ressources humaines, Sonatrach est obligé de faire appel au savoir-faire étranger dans le domaine des technologies. Esquivant la question sur la politique en devenir de la pétrochimie qui pourrait être chapeautée par des Algériens, M. Mekmouche n'a pas du tout convaincu par ses réponses. Donc, nul part le vice-président de Sonatrach n'a évoqué l'éventualité d'ouvrir le capital de la société.