D'habitude, c'est pendant la période estivale que l'anarchie règne au niveau de certaines représentations de la compagnie « Air Algérie» dans les aéroports français. Ce n'est pas le cas malheureusement cette année ou plusieurs de nos compatriotes se plaignent non seulement de l'accueil et surtout du manque d'information. Plusieurs Algériens qui ont voyagé avec la compagnie «Air Algérie» pendant ces derniers mois n'ont pas manqué de dénoncer également l'absence des responsables à qui le ou la passagère pourrait éventuellement se plaindre en cas de litige, problème ou d'éventuels incidents. C'est le cas des passagers se trouvant durant la journée du dimanche 11 mars 2018 au niveau de l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon (France). Plusieurs passagers qui se sont présentés à l'embarquement à destination de plusieurs villes Algériennes ont été invités à payer un surplus à la suite de l'excédent de bagages. Si l'accueil a été «Bon «Enfant» selon nos interlocuteurs au niveau de l'enregistrement, ce n'est pas le cas lors du paiement des excédents de bagages. Plusieurs passagers qui avaient payés le surplus de bagages ont été surpris de la non-délivrance d'une pièce de caisse justifiant la somme qu'ils avaient réglée. «Des prises de bec» ont opposé des passagers qui réclamaient des justifications de caisse avec les deux dames d'Aviapartener, chargées d'encaisser les sommes de l'excédent de bagages. A la place du reçu de caisse, la dame d'Aviapartener décroche le téléphone indiquant aux autres agents se trouvant à l'enregistrement que tel ou tel passager à régler la somme le surplus des bagages. « Notre système d'encaissement est défaillant, je suis désolé de ne pas pouvoir imprimer les reçus de caisse». Nous avons donné ici, la réponse de l'agent d'Aviapartener aux doléances de nombreux passagers. L'une des dames de cette compagnie n' a pas manqué de nous demander de ne pas enregistrer ou de filmer les chamailleries l'opposant aux passagers. Piqués de colère, certains passagers se sont rendus au comptoir d'Air Algérie pour se plaindre à un responsable mais en vain. Nous avons fait de même et nous avons reçu la même réponse. Après la fermeture des enregistrements, nous avons pu rencontrer le chef d'escale de la compagnie d'Air Algérie au niveau de l'aéroport de Saint-Exupéry. Après avoir décliné notre identité, nous avons demandé des explications sur la non-délivrance des reçus de caisse aux passagers d'Air-Algérie pour des excédents de bagages. Nous avons également rapporté au même responsable, l'indignation et la colère des passagers qui souhaitaient se plaindre à un responsable sans pouvoir le faire. Ecoutons, le chef d'escale : « Je ne suis pas au courant de cette affaire mais la logique dit que des reçus de caisses soient remis aux passagers». En réponse à l'absence d'un responsable, le chef d'escale devait ajouter, je cite : «Ecoutez, je ne suis pas obligé de rester aux abords des guichets d'enregistrements ou aux abords du comptoir, j'ai d'autres missions ailleurs». Nos questions n'auraient pas plu à notre interlocuteur qui s'est emporté en ajoutant : «De quel droit vous me jugez, vous pouvez écrire ce que vous voulez ». Avant de remercier le chef d'escale d'avoir accepté de répondre à nos questions, nous n'avons pas manqué de lui faire savoir que notre mission n'est pas de juger quiconque et que nous faisons uniquement notre travail en toute objectivité. De son côté, un responsable d'Aviapartenair avec qui nous nous sommes entretenus au sujet des reçus de caisse a confirmé la défaillance du système. Ce dernier devait ajouter que les passagers désirant recevoir des justifications de caisse pourraient les réclamer et c'est à nous de les envoyer par voie de courriel. Nous avons tenté de joindre le représentant général «Centre Est» de la compagnie d'Air Algérie à Lyon mais en vain. «Notre responsable est absent pour toute la semaine. Pour toute question adressez-vous au siège de la compagnie d'Air Algérie, nous a-t-il répondu.