Le ministre des Moudjahidines, Tayeb Zitouni, a réitéré, hier à Tizi Ouzou, la nécessité de transmettre, fidèlement, aux nouvelles générations le message des martyrs de novembre pour la préservation de la mémoire collective. «Les Algériens ont le droit de savoir les sacrifices consentis par nos valeureux martyrs et moudjahidine durant la glorieuse Révolution» a indiqué le représentant du gouvernement. S'exprimant à Tassaft Ouguemoune, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l'occasion de la commémoration du 59e anniversaire de la mort du colonel Amirouche, à Djebel Thameur, au sud de M'sila, en compagnie du colonel Si El-Haoues, M Zitouni a rappelé que ces dates historiques sont un exemple vivant de lourds sacrifices consentis par des révolutionnaires dont certains, a-t-il dit, nous ont quittés, pendant que d'autres continuent le combat pour l'unité de la nation et la préservation de ses acquis. «Les enfants de la Kabylie ont la plus grande responsabilité pour préserver l'unité nationale pour laquelle le colonel Amirouche et tous les martyrs se sont sacrifiés», a-t-il poursuivi. Les nouvelles générations, a ajouté M. Zitouni, doivent prendre connaissance du message transmis par les chouhadas à propos de la sauvegarde de l'unité nationale. «Les valeurs de nos martyrs et celles des moudjahidine de Novembre doivent être transmises aux nouvelles générations pour s'en inspirer dans leur lutte pour la préservation de l'unité nationale. Même si nous nous divergeons sur les méthodes de gouvernance, nous convergeons sur les principes fondateurs de notre pays», a observé l'hôte de la ville des Genêts, rappelant que la mémoire de ces valeureux hommes continue encore de sceller l'union de tous les Algériens. Evoquant l'écriture de l'histoire, le ministre a affirmé qu'il n'y a pas de tabou et d'interdit dans l'écriture de l'histoire de la glorieuse Révolution de libération nationale. «Les portes pour l''écriture de l'histoire sont grandes ouvertes et qu'il n'y a pas de tabou et de censure dans l'écriture de l'histoire», a encore indiqué M Zitouni. Les lignes rouges, a encore rappelé le ministre des Moudjahidines, n'existent pas pour tous faits ou témoignages relatifs à la guerre de libération nationale. «Seules l'unité nationale et les constances nationales constituent la ligne rouge», a observé l'hôte de la ville des Genêts.