Amnesty International a appelé lundi à l'ouverture «immédiate» d'enquêtes «indépendantes et effectives» suite aux massacres commis par les forces d'occupation israéliennes contre les manifestants palestiniens à Ghaza. L'organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres, a appelé l'entité sioniste à «mettre fin immédiatement à sa répression brutale» et «meurtrière» contre les manifestations palestinienne et à «respecter les droits de l'homme à la vie et à la manifestation pacifique». Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord à Amnesty International, a appelé à ce que les personnes responsables de ces massacres soient traduites en justice. Citant le ministère palestinien de la santé, Amnesty souligne que depuis le vendredi 30 mars, au moins 17 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens et environ 1 400 ont été blessés. Parmi les blessés, quelque 750 personnes ont été touchées par des balles réelles et 20 sont dans un état critique. D'autres palestiniens ont été blessés avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, ajoute l'ONG. Des milliers de Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont manifesté vendredi pacifiquement dans les zones tampon de sécurité imposée par les forces de l'occupation israélienne sur les frontières de la bande de Ghaza. Les soldats de l'occupation israélienne qui se trouvaient sur les frontières ont ouvert le feu sur les manifestants, selon des sources palestiniennes. Les manifestants et malgré la brutalité des forces de l'occupation israélienne, se sont dit déterminés plus que jamais à poursuivre ce type d'actions. Dans un discours vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il tenait Israël pour pleinement responsable de ces morts.