Les athlètes algériens de haut niveau sont confrontés au dilemme de la performance sportive en l'absence d'infrastructures adéquates nécessaires pour une meilleure préparation, ont regretté unanimement les différents acteurs du sport en Algérie. «Chaque entraîneur doit faire passer à ses joueurs des tests physiques pour connaître la forme de chacun d'entre eux. A partir de là, il pourrait prévoir l'organisation d'un microcycle d'une semaine ou plus pour permettre à ses éléments d'être au top physiquement. Pendant l'intersaison, l'entraîneur suit un calendrier de préparation physique bien organisé, en soumettant progressivement ses joueurs à une charge de travail qui va crescendo. Pendant la trêve hivernale ou encore pendant une pause internationale, le joueur ne doit pas être soumis à un travail de fond, le technicien doit se contenter de réglages pour préserver la forme physique des joueurs», a indiqué à l'APS Taoufik Korichi, ancien directeur technique national (DTN) de la Fédération algérienne de football (FAF) et enseignant à l'Institut supérieur des sciences et technologie du sport d'Aïn Bénian (Alger). Korichi, qui occupe actuellement le poste de directeur technique sportif (DTS) au NA Husseïn-Dey (Ligue 1 Mobilis), a souligné que les entraîneurs sont parfois confrontés à des «imprévus» pouvant mettre en péril tout un travail. «En Algérie, les entraîneurs sont confrontés parfois à des arrêts de longue durée, comme ce fut le cas la saison dernière quand certaines équipes sont restées loin de la compétition pendant 50 jours, ce qui constitue un grand problème pour les techniciens.