La majorité des hôtels de la wilaya de Blida a ouvert ses portes, mercredi, aux familles des victimes du crash de l'avion militaire de Boufarik en leur assurant gite et couvert à titre gracieux, reflétant, si besoin est, la solidarité légendaire du peuple algérien dans les situations difficiles, a-t-on appris jeudi auprès de la wilaya. Des hôtels privés de Blida assurent, depuis hier mercredi, une prise en charge gratuite de nombreuses familles des victimes du crash de l'avion qui ont convergé en grand nombre vers la ville de Blida, à partir de différentes wilayas du pays, pour s'informer sur le sort de leurs enfants, a ajouté la même source, signalant aussi l'ouverture, par la Direction de l'action sociale de la wilaya (DAS), de deux centres d'hébergement à leur profit. Selon le responsable de la DAS, Hadj Bouchoucha, tous les moyens ont été mobilisés au niveau de l'ancien centre de rééducation des filles de Ben Achour et de la nouvelle école des malvoyants d'Ouled Aïch, pour la prise en charge des familles des victimes du crash. Des psychologues sont également mobilisés au niveau des sièges de la Gendarmerie nationale, aux fins d'assurer la prise en charge psychologique de ces familles, affluant en grand nombre vers ces structures pour s'informer sur le lieu où se trouvent les dépouilles de leurs enfants. Un avion de transport militaire de type Iliouchine s'était écrasé, mercredi matin, dans le périmètre de la base aérienne de Boufarik, faisant 257 morts, dont dix membres de l'équipage. La majorité des victimes sont des personnels de l'Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles.