Les travaux de la 29ème session de la Ligue arabe au niveau des Présidents et chefs d'Etat, ont débuté hier, au Centre du Roi Abdelaziz pour la culture mondiale, à Dammam (Arabie Saoudite). L'Algérie, représentée à cette occasion par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah qui représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ces travaux qui permettront aux dirigeants arabes de se pencher sur les urgences du moment telles que la question palestinienne et les crises en Syri et en Libye. Autrement dit, dans le cadre de la poursuite des efforts consentis pour assoir la sécurité et la stabilité dans la région arabe et apaiser les tensions entre frères arabes, les participants examineront la plateforme de 18 dispositions soumise par les chefs de diplomatie des pays membres, notamment, portant sur la question palestinienne, la crise libyenne et la situation en Syrie, particulièrement à la lumière des frappes aériennes menées vendredi par les Etats-Unis et leurs alliées. Soutenant la thèse que «toute escalade militaire, de quelle que nature qu'elle soit, ne fait que compliquer et retarder les chances de parvenir à une solution politique et pacifique au drame que connaît ce pays frère », l'Algérie avait déploré l'escalade militaire que vient de connaître la situation en Syrie. Entre autres, les dossiers à l'ordre du jour de cette rencontre, signalons notamment la situation en Irak et au Yémen qui seront également au centre des débats des dirigeants arabes qui ont exprimé à maintes reprises leur souhait de parvenir à un consensus positif, réaliser les aspirations de leurs peuples et à œuvrer à ne pas faire de ce sommet qu'un autre chiffre dans le registre de leurs réunions périodiques. Outre ces questions, la lutte contre le terrorisme, les aspects socio-économiques et leur développement, la question de la réforme de l'organisation panarabe, soulevée depuis plusieurs années, seront également au menu de ce 29e sommet arabe. A cette occasion, faut-il rappeler notamment que l'Algérie est parmi les premiers pays a demander une réforme du travail et des structures de la Ligue Arabe afin de lui donner un nouveau souffle lui permettant de faire face aux tentatives d'intervention étrangère et aux multiples défis auxquels fait face la région arabe. Cela dit, parmi les participations à ce sommet, faut-il également noter celles du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, du président de la Commission de l'Union Africaine, Moussa Faki et de la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ainsi que d'autres responsables représentant de différentes organisations internationales et des émissaires de l'ONU aux différents foyers de tension dans la zone arabe qui ont présenté leur rapports respectifs devant les ministres des affaires étrangères.