Le 26ème Sommet arabe tenu à Dhahran en Arabie Saoudite appelant à œuvrer pour l'établissement "d'une paix globale, à réclamer le respect de l'intérêt des peuples dans le règlement des crises marquant la région arabe, retenant faute de mieux en substance comme référence des actions dans le cadre de ce qui est désignée, fallacieusement en tant que «l'égalité internationale», avec comme priorité le soutien à la résistance du peuple palestinien, pour l'aider par la relance des négociations de paix à édifier un Etat. Les dirigeants arabes présents à ce 29e sommet dans leur déclaration finale ont mis en exergue les ‘'développements positifs enregistrés en Irak'' à la suite des victoires militaires des Irakiens obtenues face à Daech. S'agissant du dossier syrien, le Roi Abdallah II a dit que son pays avait soutenu toutes les initiatives visant à relancer le processus politique, insistant sur le fait que tous les efforts consentis devraient compléter le processus de Genève et non le remplacer. L'intérêt commun des pays arabes exige de contrer toute tentative d'ingérence dans les affaires internes de ces pays ou autre, visant à raviver la discorde, et les conflits sectaires, souhaitant pour les participants en renvoi à la crise syrienne, une recherche répondant aux aspirations du peuple syrien qui préserverait son unité et son intégrité territoriale, face aux groupes terroristes, conformément aux conclusions de Genève I, aux Déclarations du groupe de soutien international à la Syrie et aux décisions du Conseil de Sécurité y afférentes, notamment la décision 2254 de 2015", ont-ils ajouté. Pour ce qui est de la situation en Libye, les intervenants ont insisté dans leur communiqué final sur "l'importance de soutenir les institutions légitimes libyennes, et le dialogue du quartette qui a eu lieu au siège de la Ligue arabe avec la participation de l'UE, l'UA et l'ONU. Dans le communiqué final du sommet arabe qu'a fait parvenir à notre rédaction l'APS, il n'est fait nulle part d'une condamnation des derniers raids contre la Syrie, ni de sanctions envers les autorités israéliennes à propos de l'extension des colonies dans les territoires occupés, ni des tueries de civils palestiniens, dont des enfants et des femmes manifestant à l'occasion de la ‘'Journée de la terre'' marquant plus d'un demi-siècle d'annexion, ni des milliers de Palestiniens emprisonnés en détention administrative en Israël en violation du droit international, ni des millions de réfugiés qui survivent dans des conditions précaires, au jour le jour, grâce à l'aide humanitaire internationale, ni des expulsions suivies de démolition de leurs maisons et de confiscation de leurs terres, ni de l'arrogance de l'entité sioniste en signant et en persistant dans leur dessein d'annexer ‘'pour l'éternité" Jérusalem-est pour en faire leur capitale en violation du ‘'droit international'', et des différentes résolutions de l'ONU complètement bafouées, notamment la 242 qui existe depuis 1967.