Le conseil de la Nation poursuivra, aujourd'hui, ses travaux en séance plénière, consacrée au vote du projet de loi sur la santé et celui fixant la liste des fêtes légales, a indiqué, hier, un communiqué du Conseil. La même source note, également que cette séance plénière sera consacrée au vote du projet de loi sur la santé et du projet de loi modifiant et complétant la loi n 63- 278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales. Ce projet de loi sur la santé prévoit, selon les dernières déclarations du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, tous les éléments à même de remédier aux problèmes d'organisation et de gestion du secteur, réitérant l'engagement de l'Etat à maintenir le service civil pour réduire les écarts entre les régions, ajoutant que ces dispositions visent à garantir une protection sanitaire à tous les citoyens de façon équitable. Le ministre avait, toutefois, rappelé que la réduction des écarts entre les régions figurait parmi les priorités du secteur, d'où l'engagement constant de l'Etat concernant l'obligation du service civil, indiquant, en outre, que toutes les conditions matérielles et humaines seront assurées pour effectuer le service civil dans les meilleures conditions. Faisant remarquer, dans ce sens que cette loi est en vigueur depuis 1985 : «Et qui a montré ses limites, est devenue un véritable obstacle qui empêche le système de réaliser les objectifs du changement escompté, notera le ministre, soulignant, d'autre part que le principe de gratuité des soins est un acquis irréversible. Le premier responsable du secteur de la santé, avait affirmé, également que la gratuité des soins est consacrée en tant que droit fondamental à tous les citoyens, a-t-il affirmé, révélant ainsi que le secteur privé contribuera dans un cadre cohérent et complémentaire, à assurer des prestations de santé publiques, conformément au cahier des charges. De leur côté, les membres du Conseil de la nation ont appelé, dans leurs interventions, sur le projet de loi sur la santé, soumis dernièrement au débat, au renforcement de la ressource humaine et à la garantie des moyens nécessaires aux établissements hospitaliers pour la consécration réelle de la gratuité des soins. Ils ont, également évoqué l'importance d'accorder un intérêt particulier à la question de la formation, afin de pallier les besoins sanitaires et réduire les écarts entre les régions, proposant ainsi la réorganisation des structures sanitaires de lutte contre la toxicomanie, en les détachant des centres psychiatriques. Ces derniers ont insisté, par ailleurs, sur une consécration réelle de la gratuité des soins dans les établissements hospitaliers publics et la prise en charge des non-assurés sociaux.