Le Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde 2022 qui doit rassembler 32 équipes nationales, pourrait s'opposer à un passage à 48 nations, a révélé lundi le président de la FIFA, Gianni Infantino. Le premier Mondial à 48 équipes est programmé pour 2026, année pour laquelle le Maroc d'une part, un trio USA-Mexique-Canada d'autre part, sont en lice pour l'organiser. Dix jours avant le coup d'envoi du Mondial-2018 en Russie, Infantino n'a pas affirmé catégoriquement que le Qatar avait le droit de mettre son veto à cette proposition, mais estimé qu'il serait "absolument" injuste d'imposer cet élargissement à un pays qui est en train de préparer un tournoi à 32 équipes. Le président de la FIFA qui soutient la proposition d'un Mondial à 48 équipes juge "intéressante à étudier" la proposition par la Confédération sud-américaine (CONMEBOL) d'avancer de quatre ans cet élargissement. "Il est évident que le Qatar devra être d'accord", a ajouté le président de la FIFA pour qui un tel accord sera indispensable "car nous devons travailler ensemble", a-t-il déclaré à des journalistes, au siège de l'instance internationale à Zürich. Les membres de la FIFA qui vont se réunir en Russie la semaine prochaine vont décider si l'option d'un Mondial-2022 à 48 équipes mérite une analyse plus approfondie. Selon le président Infantino, il est prématuré de spéculer sur cette hypothèse : "Nous avons un contrat avec les Qataris. Ils ont obtenu une Coupe du monde à 32 équipes. Nous en sommes là. Les contrats sont là pour être respectés", a-t-il ajouté.