La décision de faire évoluer ou non le format du Mondial-2022 au Qatar de 32 à 48 équipes ne sera pas discutée lors du prochain congrès de la Fifa, organisé mercredi à Moscou, mais devra "être prise avant le début des matches de qualifications", a déclaré dimanche le président de la Fifa Gianni Infantino. "Le plus tôt est le mieux, cela doit être décidé avant le début des matches de qualifications", a expliqué Infantino devant la presse, à la sortie du Conseil de la Fifa. "C'est tout à fait prématuré de discuter des détails, la Fifa va discuter avec le pays-hôte et nous allons voir". Le communiqué de la Fifa indique que le Conseil de la Fifa s'est "à l'unanimité accordé pour que le sujet soulevé par les associations membres (...) sur la proposition d'une étude de faisabilité sur l'augmentation du nombre d'équipes lors de la Coupe du monde 2022 serait d'abord discutée par la Fifa avec le pays hôte, le Qatar". "En conséquence de quoi il serait prématuré d'en discuter lors du congrès de la Fifa" qui se tient mercredi à Moscou. "Pour le moment nous avons une Coupe du monde à 32 équipes qui va se jouer au Qatar", a encore dit Infantino. "Ca a été proposé par 10 associations, pas par la Fifa, ils m'en ont parlé et je leur ai dit qu'ils pouvaient le proposer. On a le devoir d'en discuter et on va en discuter, en débattre", a encore dit Infantino. Il était initialement prévu que le premier Mondial de l'histoire à 48 équipes se déroule en 2026. Le congrès de la Fifa doit décider mercredi s'il sera accueilli par le Maroc ou par un trio USA-Mexique-Canada. Le Conseil de la Fifa a officiellement autorisé ces deux candidatures à concourir. Mais dix pays membres de la CONMEBOL, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Equateur, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela ont soumis l'idée de faire évoluer le format de la reine des compétitions dès 2022. Concernant le choix de la candidature qui sera sélectionnée pour le Mondial-2026, Gianni Infantino a rappelé que "c'est le Congrès qui décidera qui sera le pays hôte"."Je pense que le rapport de la commission d'évaluation des candidatures avait le devoir de souligner les points forts et les points faibles de chaque candidature", a encore dit le président de la Fifa alors que cette "task-force" s'est montrée plutôt défavorable à la candidature du Maroc."Cela a été fait correctement et maintenant tout le monde doit assumer ses responsabilités et prendre sa décision, c'est tout", a enfin affirmé le président de la Fifa en précisant que le vote s'effectuerait de manière électronique.