Au total 22 444 toxicomanes ont été recensés en Algérie au cours de l'année 2017, a indiqué mardi le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé relevant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Chekkali. Ce nombre est en «nette progression» depuis 2012 où seulement 9 897 cas d'addiction déclarés ont été enregistrés contre plus de 16.000 cas en 2017, a indiqué Chekkali qui s'exprimait lors d'une journée d'évaluation du CISA (Centre intermédiaire de soins en addictologie) et des centres de désintoxication organisée dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogue. Ce responsable a précisé qu'au cours de l'année 2017, plus de 16 000 cas d'addiction ont été relevés chez les 16-35 ans et 5000 autres chez les plus de 35 ans. Il a, par ailleurs, détaillé que sur cette même période, il a été enregistré 6 667 cas d'addiction au chanvre indien, 6 862 aux psychotropes et 6 661 à d'autres drogues pour 20 000 consultations internes à l'échelle nationale, 1 441 cures de désintoxication et de sevrage volontaire et 162 cures de désintoxication ordonnées par la justice. Mettant en avant les efforts consentis par l'Etat pour lutter contre ce fléau et l'ouverture au moins un CISA dans chaque wilaya, le Directeur général de la prévention et de la promotion de la santé a signalé que 42 CISA et deux centres de désintoxication sont opérationnels à travers le territoire national, en attendant la réception «prochaine» de 8 autres CISA et de trois nouveaux centres de désintoxication.