La fermeture du CET de Sidi Boudrahem et de la décharge de Boulimat sont deux décisions appropriées survenues lors de la visite de Madame Zerouati. Si pour l'heure, elles restent controversées, le temps révèlera que même si pour l'heure cela ressemble davantage au secouement d'un cocotier, l'avenir en appuiera toute la justesse de ces décisions. Car en fait si le premier pourrait recevoir toute une ville avec ses équipements, le second qui n'est autre que le prolongement naturel du PNG entre montagne et mer est a même d'être un site de rêve pour un centre d'excellence de loisirs et détente... Pour l'heure , ils sont réduit en enfer. La visite de la ministre de l'Environnement en cette fin de mois de juin, qui localement rime davantage avec l'ouverture de la saison estivale, est un évènement qui vient chambouler la stratégie locale local de la gestion des décharges notamment, même si le programme de la longue visite aura révélé que Béjaïa est déjà au centre de la préoccupation environnementale, en y allant avec le dos de la cuillère. Si un grand débat est initié dans le cadre du tourisme, la ville gère on ne peut mieux très mal ses déchets ménagers en faisant appel à la sous-traitance privé pour un ramassage qui ne se fait pas dans les règles de l'art. Madame la ministre a dans le cadre de sa visite fait une descente inévitable, j'allais dire le paradis… Mais disons le Parc national Gouraya (PNG), un lieu certes féerique qui attend moult aménagements pour être au summum de son exploitation, qui pour l'heure ne connaît pas un semblant de gestion, ni rente particulière, ni pour le parc, ni pour la municipalité. Tout cet immense domaine qui grève tout l'espace de la ville et s'étend jusqu'à Boulimat, autant de valeurs en déperdition, si ce n'est qu'elle reste un véritable poumon pour la ville. Sur ces hauteurs a eu la ratification d'une convention entre le PNG, la direction de l'éducation et celle de l'environnement pour l'installation des clubs verts scolaire dont la mission consiste en la sensibilisation la prévention et la protection de l'environnement. Sur place, elle a exhorté le directeur du PNG à élaborer un programme de visite au musée des écosystèmes biologiques de synthèses aux profits des enfants. La ministre fut également émerveillée par l'exposition concoctée par les associations œuvrant dans le cadre de l'environnement à l'image Assirem, les amis de Gouraya, Nemla, ARDH et Géhimab placée sous le thème de la route de l'eau. Bordj Moussa, l'entreprise Béjaia Emballage spécialisée dans la production du jute, l'entreprise Riva plast chargée du traitement des déchets à Akbou auront été autant de points que madame la ministre a inspectés lors de sa visite. Une visite où elle a pris également une somme de décisions à l'exemple de la fermeture de la décharge sauvage de Boulimat qui dénature l'environnement dans lequel elle est situé entre montagne et mer. Un lieu tout indiqué pour y être un lieu de villégiature, une enveloppe de 80 milliards de centimes lui été allouée pour son nettoyage et traitement des décharges s'y trouvant. L'autre décision a consisté en la fermeture du centre d'enfouissement technique (CET) de Sidi Boudrahem. Décision qui chamboule toute la stratégie de la collecte des déchets ménagers que la commune prévoyait en ses plans et balayant d'un revers du moins pour l'heure le projet de mise en place d'une entreprise de traitement des déchets ménagers. Une décision qui à l'inverse réjouit de nombreux citoyens des villages d'Oued Ghir résidents se trouvant en aval du plateau. Des localités qui depuis sa mise en œuvre n'ont pas cessé de dénoncer ses multiples nuisances, qui du reste ont provoqué son arrêt quelques mois seulement après sa mise en œuvre. L'ultime décision reste l'octroi d'un projet relatif à une station d'épuration de lixiviat, ce qui a du reste a fait défaut au CET et provoqué son mauvais fonctionnement et accéléré son arrêt et sa fermeture... Définitive. Les fermetures du CET et de la décharge de Boulimat en même temps est certes un coup très dur pour la gestion de la commune, qui doit envisager dans l'urgence une solution de rechange, qui comme suggéré doit être celle qui s'adapte au moment, qui soit celle de l'avenir et du développement durable. La ville en a les moyens et les capacités pour ce faire et y redevenir cette ville propre, cette ville lumière, cette ville art, cette ville jardin… qu'on n'a pas cessé de dénaturer. Des Aiguades, via les oliviers en passant par le lac Mezaia, c'est les arômes des fleurs de ses innombrables jardins et squares, pourront un jour reprendre place et exhaler de leurs belles senteurs, les hôtes de la ville qui lui viennent en grand nombre hiver comme été.