Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès a rencontré le président du Mouvement El-Binaâ. En marge de ce rendez-vous, les deux dirigeants ont animé une conférence de presse à travers laquelle ils se sont exprimés sur cette rencontre. Cet état de fait a été l'occasion du secrétaire du FLN de revenir sur sa rencontre avec le président du MSP, expliquant qu'il n'y a plus rien à débattre par le fait que les dirigeants de ce mouvement maintiennent les points de divergence sur lesquels le FLN a formulé des réserves. Intervenant à ce sujet, Ould Abbès a indiqué que cette rencontre rentre dans le cadre du renforcement, de consolidation de la cohésion nationale, et de la mobilisation de toutes les forces vives de la nation réunies autour de la ligne nationaliste. Ce dernier a saisi cette occasion pour revenir sur les dernières rencontres de son parti avec les autres formations. Il a tenu à réaffirmer le refus catégorique du FLN d'évoquer la transition dans les discussions sur la scène politique. Le FLN a tourné la page des débats sur la transition et des réalisations concrétisées depuis plus de vingt ans, a-t-il fait savoir. Djamel Ould Abbès devait ajouter que les véritables sujets aujourd'hui ne sont autres que la sécurité et la paix réalisées depuis 1999. C'est pourquoi, la transition politique n'est plus à l'ordre du jour, a-t-il martelé. Pour M. Ould Abbès, la transition a eu lieu en 1999 et n'est plus d'actualité. Le secrétaire général du FLN devait ajouter que les réalisations ont fait de l'Algérie un pays pivot au niveau régional et continental. S'exprimant au sujet des forces armées, Djamel Ould Abbès a expliqué qu'il faut respecter le rôle de cette institution qui lui ont été proféré par la Constitution nationale. Le secrétaire général du FLN a rejeté les allégations attribuant à sa formation d'être le porte-parole de l'Armée nationale populaire (ANP). «L'Armée populaire nationale possède un chef qui est le ministre de la Défense et en même temps président de la République. Djamel Ould Abbès a également profité de cette occasion pour évoquer les autres missions de l'Armée dont principalement la sécurisation du pays et de préserver sa stabilité et son intégrité. Le secrétaire général du front de libération nationale devait également faire savoir que l'ANP est une institution dont les prérogatives sont définies par la Constitution, et que son parti respecte le principe de la non-ingérence dans la vie politique. De son côté, le président du Mouvement El Binaâ, Abdelkader Bengrina, a indiqué que son parti a exigé de laisser en paix l'Armée nationale et de l'éloigner de la politique. L'orateur a signalé que cette rencontre est la seconde du genre avec le FLN après celle qui s'est tenue au mois de mai dernier. Il a fait savoir que ce rendez-vous a été pour lui l'occasion de mettre en exergue les convergences de plusieurs points. M. Bengrina a souligné qu'il faut s'ouvrir aux différentes visions afin d'approfondir les discussions sur le contenu de cette initiative. Le président du Mouvement El Binaâ, Abdelkader Bengrina trouve que le plus important est de penser à trouver des solutions aux questions économiques.