A Annaba où il a animé hier une rencontre avec ses cadre et militants des douze sections locales de la wilaya, Ali Laskri, le Coordinateur de l'instance présidentielle du doyen des partis de l'opposition a fait dans le détail. A commencer par l'UGTA et le patronat qu'il a qualifiés de “partis politiques au service du pouvoir en place” que des structures de soutien des travailleurs et des opérateurs économiques. Soutenant le rôle du Front des Forces Socialistes (FFS) sur la scène politique nationale, il a pointé d'un doigt accusateur «ceux qui ont fomenté des troubles dans et en dehors du FFS avec pour objectif sa déstabilisation». Préalablement, il devait aborder la question de la restructuration des représentations locales du Parti, prélude au congrès national prévu courant décembre 2018. Les sections,du FFS de l'ensemble du pays seront consolidées/ Il en sera ainsi avec l'université d'étéFace aux cadres et militants de Annaba, Ali Laskri s'est longuement attardé sur la situation politique et socio économique. «Nous sommes l'un des plus riches pays au monde avec notre pétrole, gaz dont celui de schiste après traitement par les experts, les gisements d'or, de diamant et bien d'autres richesses. Il y a également l'immensité de la nappe albienne. Le tout aurait dû permettre à notre peuple des conditions de vie meilleures que celle du Qatar» dira t-il appuyant ses déclarations par des citations du chef historique du FFS Hocine Aït Ahmed. Il devait également cité en référence la rencontre de Annaba réunissant en 1991 tous les cadres du parti. Lors de cette rencontre, il a été clairement souligné l'orientation des activités politiques du FFS sur la base du programme s'inscrivant dans la construction de la lutte démocratique fondée sur un consensus national et populaire en faveur de l'état de droit, la justice sociale, la souveraineté nationale et les libertés démocratiques. Dans sa déclaration, Ali Laskri maintiendra la même position portant sur un consensus nationale pour la création d'une deuxième république. «Le consensus en question, doit porter sur la création d'un état de droit qui depuis l'indépendance à ce jour n'a jamais existé dans notre pays. Tel a été le cas de nos frères et voisins tunisiens avec le rôle accordé au parti politique islamiste An Nahda. Le consensus tunisien a été bâti grâce aux syndicalistes de l'UGTT. Il y a aussi celui inspiré par Nelson Mandela pour la gestion démocratique de l'Afrique du Sud sous le slogan Vérité et Justice. Le dirigeant Frontiste abordera la situation socioéconomique du pays. Il a affirmé que la majorité des jeunes algériens sont au chômage alors que 1000 milliards de dollars sont censés avoir été engagés dans des projets de création de richesses et d'emplois. La mauvaise gouvernance est généralisée. Une minorité est riche avec l'argent du pouvoir alors que la majorité vit de promesses. Des filiales du groupe Khelifa sont toujours fermées un peu partout à travers le monde. Nous avons une autoroute Est/Ouest constamment dégradée et constituant un gouffre financier, a indiqué Ali Laskri. Selon lui, le constat est facile à établir. Il ne peut y avoir un consensus d'appareil et un autre de gauche. Préalablement à l(intervention du coordinateur national, il y a eu celle de Saddek Slimani, député FFS de Annaba et chef du groupe parlementaire de ce même parti politique. Ce dernier s'est longuement attardé sur le système organisationnel qu'il a mis en place pour peaufiner les activités des cadres et des militants du parti. Il faut dire que ses activités ont valu l'adhésion de nombreux citoyens dont des femmes et des jeunes. D'où cette présence de plus en plus marquée du parti Du défunt Hocine Aït Ahmed à Annaba. Restructurations du parti également l'ouverture de nombreuses permanences régionales pour un travail de proximité avec les populations dans tous les domaines de la vie socioéconomique dont les dossiers de l'emploi, du logements, de la distribution de l'eau potable…