De Mascara où elle a procédé mercredi à partir du CEM «Derdara» dans la commune de Ghriss (wilaya de Mascara) au lancement de la nouvelle année scolaire 2018-2019, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a placée sous le slogan «Faire du vivre ensemble en paix un acquis et un principe éducatif». Un slogan en rapport avec l'objectif de cette nouvelle année, à savoir : jeter les assises d'une société éprise de paix et de démocratie, ouverte sur le monde, sur le progrès et la modernité. A cette occasion, elle a mis en avant les challenges que doit relever son secteur. Selon la ministre, le premier défi demeure la lutte contre l'échec scolaire et ce par l'amélioration de la qualité de l'école algérienne qui est tributaire à son tour de la qualité de l'encadrement. «Ce défi, selon la ministre, repose sur une ouverture sur les progrès enregistrés en matière d'ouverture pédagogique et ce, par le biais d'une formation continue, d'une mise à niveau des connaissances et de l'amour de la profession» Ainsi, et au sujet de cette «formation par excellence», destinée à atteindre les plus hautes normes de qualité dans l'éducation et l'enseignement, la première responsable du secteur de l'Education a fait remarquer qu'environ 80.000 fonctionnaires entre professeurs, inspecteurs, administrateurs et artisans avaient bénéficié de sessions de formation durant l'année scolaire 2017/2018. Elle a fait également savoir que le secteur de l'Education nationale s'attellera cette année à mettre en oeuvre les objectifs assignés lors des deux conférences nationales d'évaluation et de soutien à la réforme de l'école, organisées les mois de juillet 2014 et 2015. Il s'agit, a indiqué la ministre, de la refonte pédagogique, l'amélioration de la gouvernance de l'école et le renforcement de la place et de l'importance de la formation. Cela dit, Nouria Benghebrit à mis en exergue les efforts déployés par l'Etat qui n'ont jamais cessé, et ce, au vu des importants budgets et des grands investissements consacrés au profit de son secteur. Un soutient qui rappelle-t-elle a toujours été constant en dépit de la conjoncture économie actuelle et les difficultés que connaît le pays. En matière d'enseignement, elle a notamment précisé que l'une des priorités de l'Education sera l'enseignement de l'histoire politique, sociale et culturelle. Dans un autre registre, faut-il rappeler que cette année pas moins de de 9 millions d'élèves au niveau national, répartis sur 27.351 établissements des trois paliers scolaires, ont rejoint les bancs de l'école. Les effectifs du palier primaire occupent le plus important taux avec 48,8 %. Les élèves sont encadrés par 749.232 fonctionnaires dont 89,9 % de l'encadrement pédagogique et 10,1 % administratifs, selon le ministère du secteur. Répartis sur les cycles préparatoire avec 5,8 %, primaire (48,8 %), moyen (31,7 %), et secondaire (13,7 %), ces élèves sont encadrés par 749.232 fonctionnaires au niveau des établissements éducatifs (plus de 27.000 établissements), dont 89,9 % appartiennent à l'encadrement pédagogique et 10,1 % à l'administration. Selon le ministère, le nombre des élèves durant la période entre 2000 et 2018 a été « revu à la hausse », soit 1.270.000 élèves (6,8 %). Côté programme de la visite de la ministre, on enregistre l'inspection de plusieurs établissements éducatifs et une cérémonie de signature d'un accord de coopération entre les directions de l'éducation, des moudjahidine, de la santé et celle de l'environnement. Enfin, la ministre présidera, à la polyclinique de la cité 400 logements à Mascara, une rencontre sur la santé scolaire, avec la participation des cadres des secteurs de la santé et de l'éducation et des représentants des associations des parents d'élèves.