Le vibrion cholérique n'arrête pas d'alimenter l'actualité nationale, par l'intermédiaire de divers canaux de communication, sans pour autant livrer l'essentiel sur les causes primaires de sa fertilisation, et par quel mystère, les premiers cas recensés ont été signalés, bien loin du cours de l'oued identifié par les investigateurs du ministère de la Santé et de la Population comme étant la source, d'où s'est propagée la bactérie tueuse. En effet, l'information en boucle rapportée par En Nahar TV révèle dans l'après-midi de ce mercredi 5 septembre 2018, que les équipes de recherches, de plusieurs secteurs ont identifié l'origine d'où s'est répandu le choléra. Selon “En Nahar TV'', et les confirmations du représentant du ministère de la Santé interviewé en direct pour la circonstance, la source qui a semé la panique de la présence de l'épidémie cholérique a été identifiée au niveau du mont Chréa, dans la wilaya de Blida, plus exactement dans l'oued Béni Azza qui traverse plusieurs localités telle la cité Ben Tamour, ainsi que la localité de Khezrouna, pour finir sa course au Mazafran. Les déclarations, quoique globalement rassurantes du représentant du ministère de la Santé rappelant que toutes les précautions ont été prises pour sauvegarder la santé de la population, notamment riveraines du cours d'eau incriminé, aux conditions d'observer les règles d'hygiène élémentaires, par le lavage des mains et le rinçage systématiques des fruits et légumes, ont été courtes, et peu explicatives sur les mesures de prévention, en cas de résurgence de la maladie, pour une raison ou une autre, même si les représentants des institutions étatiques ont ouvert plusieurs fronts pour circonscrire le fléau, notamment au niveau des centres hospitaliers qui disposent désormais de cellules de crise de dépistage et de médicaments appropriés évitant toute complication, et propagation par contamination du vibrion cholérique. Les informations faisant état de l'identification de la source d'où le bacille cholérique s'est développé, puis répandu, reste cependant avare sur les causes de son apparition dans le mont Chréa, ainsi que sur son voyage à travers le lit de l'oued Béni Azza, jusqu'au Mazafran qui est une localité se trouvant sur le littoral. La communication de l'événement informatif de la part du ministère de la Santé, ne dit pas non plus, pourquoi tant de temps a été perdu par l'Institut Pasteur chargée d‘identifier le type d'infections diarrhéiques à la suite de la première alerte signalant des cas à Bouira, à Aïn Bessem, à Bir egbalou, dans la wilaya de Bouira, pourtant bien éloignés du cours d'eau Béni Azza, tout comme aucune explication n'a été distillée sur l'alerte des eaux usées détectées dans les tuyauteries d'alimentation en eaux potable de la population, non loin du chef-lieu de la wilaya de Bida, idem, pour les causes de l'infection des eaux de source de Sidi EL Kébir, dans la wilaya de Tipaza, ayant motivé l'interdiction de sa commercialisation. Les Algériens friands en nouvelles crédibles demeurent souvent dans l'expectative d'en récolter autrement que dans les réseaux sociaux.