La pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif, en raison des remous qu'elle suscite à un très haut niveau et de tout l'intérêt qu'il recèle aussi bien pour la wilaya, que pour tout le pays aura été la toute première sortie sur terrain de M. Maâbed Ahmed. Une sortie qui le conduira à inspecter tous les chantiers où il sera accompagné du P / APW, de députés et de directeurs de l'exécutif. sur place il exhortera les entreprises chargées de la réalisation a plus de célérité dans la cadence des travaux, d'occuper les terrains libérés des contraintes pour en faire leurs bases. Une voie inachevée qui accuse beaucoup de retard pour des raisons que d'aucuns n'ignorent et qui ont trait aussi bien au manque de main- d'œuvre, que de gravats et des indemnisations, des coûts qui par ailleurs relevés selon les appréciations des spécialistes au double la valeur du projet. Après deux livraisons effectuées courant 2017, des promesses ont été avancées pour qu'un troisième le soit d'abord à la mi- 2018 puis en sa clôture qui court encore vers un taux selon les estimations qui avoisineraient les 70 %, L'un des tunnel long de 1600 mètres a été réalisé pour une distance de 1000 mètres. Un troisième tronçon qui devrait relier Takeriets vers Amizour sur un linéaire de 22 kilomètres qui devant passer par Sidi Aich lieu d'inspection, mais qui s'avère être l'un des plus important en raison de la présence de tunnels, viaducs et autres ouvrages d'art. La nature du terrain peu solide, en serait la raison même du retard de la livraison promise, mais qui vraisemblablement ne peut l'être à cette échéance sur 2019. La livraison de cet ouvrage accuserait encore des retards dans sa quatrième phase qui devrait atterrir au port de Béjaïa. Un itinéraire qui a été prolongé en raison même de l'impressionnant nombre de camions qui y entrent chaque matin. An attendant cela le cap est mis sur Amizour, une autre bataille qui sera gagné en ce projet qui tarde, mais dont la moitié livrée soulage tout les villes comme Akbou, Awzellaguen, qu' il y a si peu les traverser relevait d'un calvaire. Sur un autre registre M. Maâbed qui compte mettre fin aux coupures de routes qui ont entravé que de fois ce projet et l'économie en général, a instruit préalablement dans une réunion avec l'ensemble des cadres de la wilaya à se tenir la main pour élaguer ce problème. Les 52 maires ont été chargés de prendre langue avec les représentants de villages « ouvrir leurs cœurs et leurs bureaux», telle est la nouvelle devise préconisée pour recenser l'ensemble des problèmes de toutes les localités. Un problème qui associerait les 19 chefs de daira ainsi que les directeurs de certaines administrations présents sur le sol de la commune. Avoir de la visibilité en cette question serait probablement le début du bannissement de ces actions qui se répètent et qui sont une entrave tant au citoyen lui-même qu'au développement de la wilaya. Connaître les problèmes de chaque village et les proposer à des règlements en toute transparence, seraient à coup sûr, une voie pour mettre fin à ce fléau.