Le phénomène des vols des objets de valeur au niveau des bagages dans les aéroports prend de l'ampleur. Dans pratiquement chaque vol, des passagers en provenance des aéroports d'Europe se voient dépouiller de leur argent, bijoux et objets de valeur. Les responsables des aéroports se rejettent la balle et les passagers sont les seuls perdants dans cette affaire. Il y a deux jours, un Algérien s'est vu voler une importante somme d'argent en Euros qu'il avait déposé dans sa valise. Le passager N.B. a pris l'avion de l'aéroport Saint-Exupéry (Lyon) sur le vol N° 1461 h de 18h10 avec 1h de retard. A son arrivée à l'aéroport Boudiaf de Constantine, le passager a récupéré ses bagages. Après vérification, il a constaté que ses papiers étaient toujours là et que seule la somme d'argent avait disparue de sa valise. Le passager s'est adressé à un responsable de la douane mais en vain. «Le vol n'a pas eu lieu chez nous», lui a-t-on répondu. «J'ai été très bien reçu par un officier de permanence. Il m'a déclaré qu'il est impossible que l'argent soit volé au niveau de l'aéroport de Constantine. Notre interlocuteur devait ajouter qu'il a été convié à constater de visu, l'arrivée des bagages et le système mis en place pour la circonstance. «Notre système est efficace, il ne permet à aucune personne indélicate de s'amuser à accomplir un acte malfaisant», a déclaré l'officier de douane à Constantine. Ce dernier n'a pas manqué de déclarer que ses services reçoivent énormément de plaintes de ce genre pour vol d'objet de valeur à savoir : Or, argent et même de la marchandise dont le coût est fortement estimable. Le passager en question lui a été enfin répondu de voir avec les responsables de l'aéroport d'où il a débarqué ou de porter plainte devant la justice. Notre interlocuteur nous a déclaré que les propos de l'officier étaient convaincants mais ne savait pas qui est le vrai coupable dans cette histoire. Le passager n'a pas manqué de déclarer qu'il garderait le droit de porter plainte au niveau de la gendarmerie de l'aéroport dès son retour en France. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec le représentant général «Centre-Est» à Lyon, France qui a bien voulu répondre à nos questions, écoutons sa version : «Premièrement, le passager qui a laissé de l'argent dans les bagages serait soit un débutant dans les voyages ou une personne naïve. L'argent et les objets de valeurs devraient être déclaré au moment de l'embarquement». Au sujet du vol de l'argent et de la marchandise dans les bagages, le représentant général «Centre-Est» devait ajouter, je cite : «La chose que je peux vous dire est que la compagnie se «lave les mains» de cette histoire et des objets volés ou perdus lors de l'embarquement. Nos agents ne s'occupent pas des bagages, c'est notre sous-traitant «Avia-parteners» qui a été chargé des bagages, a-t-il précisé. Après, le responsable d'Air Algérie à Lyon, nous avons abordés les services d'Avia-partenaire à Lyon à ce même sujet. C'est le responsable, chef de piste à l'aéroport de Saint-Exupéry qui a accepté de répondre aux mêmes questions, écoutons-le : «Nous regrettons que le passager en question ai perdu son argent. Ce Monsieur pourrait s'adresser dès son retour aux services de la Gendarmerie des transports aériens (GTA) pour porter plainte. Selon notre interlocuteur, la gendarmerie est en mesure de mettre la main sur la personne à l'origine de ce vol et ce, en interrogeant le système vidéo tout en précisant la date et l'heure de l'embarquement. De son côté, le chef de la gendarmerie de l'aéroport de Saint-Exupéry avec qui nous nous sommes entretenus à indiqué que ses services recevront les plaintes de ce passager et de n'importe quel autre citoyen victimes de vol. Cette affaire n'est pas la première du genre, le vol des bijoux de plusieurs passagers. Les vols d'argent et de bijoux sont fréquents et ne concernent pas uniquement Saint-Exupéry ou un autre aéroport en France. Ce phénomène est partout et touche particulièrement les destinations d'Afrique et des du Golfe. Nos interlocuteurs n'ont pas manqué de déclarer que les malfaiteurs continuent leur sale méfait et ce en l'absence des dépôts de plainte des victimes. «N'importe quel passager qui fait l'objet d'un vol ou d'agression dans les aéroport, devrait immédiatement saisir les services de sécurité compétentes. Cet état de fait permettrait aux mêmes services de procéder à l'identification des coupables. Cet état de fait pourrait aider les services de sécurité d'interpeller les coupables afin que de tels actes ne se reproduisent plus.