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Emprisonnement de cadres de l'Etat dans les années 1990
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 11 - 2018

Par le biais d'un communiqué inséré sur son site et sur ses pages ouvertes sur les réseaux sociaux, le Rassemblement national pour la démocratie (RND) a apporté des éclaircissements au sujet de l'affaire des cadres de l'Etat emprisonnés dans les années 1990.
Pour le premier parti politique majoritaire après le FLN, leur secrétaire général n'a rien à voir dans cette histoire, il n'était pas responsable du secteur de la justice à cette époque, a précisé le communiqué. «Encore une fois des langues se sont déliées sur la personnalité de M. Ahmed Ouyahia secrétaire général du parti à propos du dossier «vide» relatif aux cadres emprisonnés dans les années 1990, a indiqué le Rassemblement national pour la démocratie (RND). Cet état de fait nous a contraints d'apporter des explications afin d'éclairer l'opinion publique à ce sujet, a fait savoir le RND.
«Lorsque des dizaines de cadres et non pas des milliers ont été emprisonnés au milieu des années 1990, M. Ahmed Ouyahia n'était pas responsable du secteur de la justice», a ajouté le communiqué. Le Rassemblement national pour la démocratie a estimé dans son communiqué que les auteurs de ces calomnies n'ont pas dissimulés leurs intentions, chose qui a rendu des explications nécessaires pour donner des vérités. «Donc, tenté d'impliquer M. Ouyahia dans cette affaire est injuste et ces accusations infondées et calomnieuses portent atteintes aux magistrats, l'impartialité et la déontologie de la justice du pays», a fait savoir le RND. Toujours et au sujet du dossier des cadres emprisonnés, le Rassemblement national pour la démocratie a rappelé que M. Ouyahia a été chargé à la fin des années 1990.
«Dès son installation à la tête de ce secteur vital, M. Ahmed Ouyahia a pris deux importantes et courageuses décisions afin de renforcer l'indépendance de la justice et pour protéger les cadres de l'Etat», a écrit le RND. M. Ahmed Ouyahia et par le biais d'une instruction datant du printemps de l'année 2000 qui a été adressé à l'ensemble des juridictions, a interdit toute ingérence dans les affaires de la justice, a indiqué le communiqué. La même instruction a demandé aux magistrats de ne plus prendre attache avec la tutelle dans la prise des décisions de justice, a ajouté le RND. Sur le même communiqué de ce dernier nous pouvons lire, je cite : «Les mesures prises par M. Ahmed Ouyahia demandant de respecter l'indépendance des magistrats et de ne pas se rapprocher du ministère du secteur pour des quelconques orientations a même été «fatale » pour certains cadres qui ont été démis de leurs fonctions pour n'avoir pas respecté ces directives.
En ce qui concerne la seconde décision prise par M. Ahmed Ouyahia à l'époque ministre de la Justice, Garde des sceaux était l'amendement du code de procédure pénale afin de protéger les cadres des poursuites judiciaires sans qu'aucune plainte n'a été déposé par le conseil de gestion ou la tutelle de telle ou telle institution, a écrit le Rassemblement national pour la démocratie dans son communiqué. «Cette dernière loi interdisant des poursuites a l'encontre des cadres de l'Etat sans plainte de sa hiérarchie a été annulée en 2016 par le président de la République, a conclu le communiqué.
A signaler que ce communiqué intervient après les déclarations du ministre de la Justice, Garde des sceaux M. Tayeb Louh dans son intervention devant la société civile à Oran. Ce dernier a indiqué que le pays ne reviendra jamais aux années 1990 lorsque des cadres de l'Etat ont été emprisonnés. Dans son allocution (Voir l'article de LNR du 05.11.2018 pages 3) M. Tayeb Louh n'a en aucun cas, cité le nom de M. Ahmed Ouyahia dans son intervention. Cependant, certains médias qui ont relaté l'intervention de M. Tayeb Louh ont indiqué que ses déclarations faisaient allusion à son actuel Chef du gouvernement.


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