Les Algériens, ne se posent plus la lancinante question : à quand notre football ressemblerait-il à celui des grandes Nations ? Ils en sont désormais convaincus que cet objectif ne sera pas pour demain. Leur grande interrogation est de savoir : que peut-on faire ? Ou que doit-on faire ? Quel style prendre pour arriver à réparer ce qui ne tourne pas dans le respect des textes. Les déclarations, plutôt les assurances gargarisées par quelques gestionnaires ne garantissent pas ou n'arrivent pas à convaincre pour une sortie rapide de ce tunnel. Zetchi, a semble-t-il, après le cri de colère de Mellal, compris ce qui se passe derrière son dos. Son optimisme affiché lors de son élection, s'effrite pour avoir fait confiance à ceux qui aujourd'hui sont montré du doigt pour être à l'origine du cafouillage sur le terrain du respect du code footballistique. Résultat, des clubs montent aux créneaux, l'arbitrage qui fait des siennes et plus grave encore au niveau de la division 2, la programmation des rencontres qui fait exploser les relations professionnelles entre clubs instances du football. Les décisions disciplinaires naviguent également sur le front de la contestation... Non seulement mais également l'absence d'un représentant de la FAF au sein de la CAN, les démissions inattendues au sein de la FAF, des situations qui ont éclaté en lame de fond puissante que plus rien ne saurait arrêter. Dans cette cour à pièges, il y a bien des hommes qui jouent au plus mauvais jeu, hommes cravatés, affichant des signes de gestionnaires expérimentés mais la mayonnaise continue de monter jusqu'à étouffer les projets de Zetchi. Oubliant les tableaux de bord économique et financier des clubs, des présidents continuent de se dévisager, ne maitrisant presque pas les commandes de leur club. Des solutions sont également attendues par les clubs : CR Belouizdad, USM Annaba, USM El-Harrach... Enfin, un brin d'espoir semble chercher une éclaircie en l'occurrence la signature de la convention FAF-LFP, fruit de la colère de Mellal qui aurait ainsi permis l'installation d'un vice-président et d'un secrétaire général. Or ce nouveau Secrétaire général de la Ligue de football professionnel (LFP), Omar Aourir, fraîchement nommé mercredi dernier, serait partant avant d'avoir entamé sa mission. Cette annonce, fait le tour des rédactions et des couloirs de la LFP. L'autre absence signalée lors des réunions du BF de la FAF est bien celle de Ould Zemirli, le vice-président qui semble préférer une autre vie professionnelle que celle du ballon ou ses idées ne sont presque jamais prises en considération. Il l'explique à notre confrère de Liberté : «Effectivement, comme le tout le monde a pu le constater, je n'assiste pas régulièrement ces derniers temps aux réunions du bureau fédéral, pour la simple raison que je suis très occupé non seulement par mes affaires personnelles, mais aussi par les élections sénatoriales pour lesquelles je suis candidat sous la couleurs de mon parti. Je ne peux pas donc laisser cette importante échéance électorale pour assister aux réunions. Le président est au courant de tout ça. Depuis que j'ai été élu au sein de cette nouvelle équipe de la FAF, je me suis toujours investi à fond pour donner le meilleur de moi-même, j'ai participé à plusieurs opérations que la FAF avait initiées. Des fois mes points de vue ne sont pas partagés par les membres de la FAF ; par moments, nos idées ne convergent pas dans la même direction, c'est tout à fait normal, dans la mesure où les avis ne sont pas toujours les mêmes. J'ai pris acte de tout ça». L'intéressé compte s'entretenir sur le sujet avec le président de la Ligue, Abdelkrim Medouar, pour lui signifier son refus d'être le secrétaire général de la LFP. Selon des sources proches de l'intéressé et de la Ligue, «Omar Aourir n'était pas emballé par la proposition qui lui a été soumise par le président et un membre du bureau de ligue. Il s'est accordé un temps de réflexion avant de rendre sa réponse. Sauf surprise improbable, il ne sera pas le secrétaire général de la LFP». Voilà ce que rapporte un confrère, très au fait de ce qui se trame dans les coulisses de nos instances. Il est dit que d'une discussion qu'il a eue avec des responsables de la Ligue, il a ouvertement manifesté son refus d'être secrétaire général de la Ligue avant que ses interlocuteurs n'arrivent à lui arracher un timide «je vais réfléchir». D'autres situations risquent de refaire surface sur l'espace des revendications et doivent être traitées au plus vite avant la seconde mi-temps de la saison footballistique.