La délégation algérienne participant aux négociations de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP24), qui se tient à Katowice en Pologne, du 10 au 14 décembre, tend à aboutir à des résultats garantissant l'équilibre des intérêts entre tous les pays parties à l'accord de Paris, signé en 2015. Selon un communiqué du ministère de l'Environnement et des énergies renouvelables, cette délégation algérienne veut convaincre les pays participants à adopter des décisions reposant sur des principes fondamentaux et à leur tête «le souci de voir les résultats définitifs de la conférence refléter, de manière équilibrée, les intérêts et visions des Etats parties de l'accord de Paris sur le climat». L'Algérie rejette également la renégociation de l'accord de Paris qui représente le consensus des Etats, a-t-on précisé de même source. Pour l'Algérie, le traitement des questions climatiques doit reposer sur la responsabilité historique des pays développés, principaux générateurs de gaz à effet de serre, durant ces dernières décennies, ainsi que la prise en compte des différences entre ces pays et ceux en voie de développement. «Assurer le soutien financier par les pays développés demeure parmi les questions sensibles devant aboutir à une solution acceptable et applicable», ajoute la même source, soulignant que «l'Algérie choisit ses partenaires parmi les pays développés, sur la base du respect de leurs engagements d'assurer un soutien de pas moins de 100 milliards de dollars/an d'ici 2020, en veillant à l'équilibre entre l'atténuation et le mandat en terme de financement des projets par le Fonds vert pour le climat». Dans le cadre de la participation algérienne au sommet de Katowice, Mme Zerouati a présenté un aperçu sur la stratégie nationale en matière des énergies renouvelables non-raccordées au réseau et ce, durant une conférence organisée par le ministère allemand de l'Economie et de l'Energie au niveau de leur pavillon, en présence de représentants de différents Etats. Par ailleurs, Mme Zerouati a rencontré le ministre sud-coréen de l'Environnement au niveau du pavillon de son pays, avec lequel elle a examiné les voies et moyens du partenariat dans le domaine de la protection de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et l'échange technologique ainsi que le renforcement des relations dans ce domaine, conclut le communiqué.