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«Il faut exploiter la terre selon notre culture»
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 12 - 2018

L'ingénieur en agriculture et expert agréé auprès de la cour, Abed Messaoud, a animé hier au niveau du siège du parti El Moustaqbal d'Aïn Témouchent, une conférence sur le développement agricole au niveau national et local.
En commençant par la wilaya d'Aïn Témouchent, le conférencier a indiqué que la cette région est de réputation agricole. Elle possède presque 200 000 hectares. Aïn Témouchent est l'une des plus importantes wilayas du pays en matière agricole. Sa terre est l'une des meilleures dans le monde en raison de ses caractéristiques physiques car elle est de couleur rougeâtre. La richesse de son sol permettant l'exploitation d'une variété d'espèces agricoles contrairement à la terre calcaire. Selon ce conférencier, il faut cultiver des variétés qui sont adéquates à notre culture.
En retraçant l'historique de la vigne, avant la première guerre mondiale, les colons accaparaient une superficie de 195 000 ha qui a été totalement plantée en vigne de cuve destinée à la fabrication du vin très demandé par le marché européen. Ensuite après cette guerre, la vigne fut atteinte d'une maladie phylloxéra qui a ravagé presque la majorité des cépages. En remède, il a été fait appel au mode de franc pied, un système américain, et ont ramené des plants américains : 99R et 41 B qui se sont adaptés. Alors la production de vin a augmenté. Il a indiqué à tire d'exemple la commune de Maleh disposant de 100 caves de transformation du raisin de cuve.
Les colons ont ainsi réalisé une conduite souterraine partant de Maleh au port d'Oran pour l'embarcation de la production de vin destinée à l'exportation. Au courant des années 1980, la région a connu un arrachage massif des cépages. Selon le conférencier, cette action est justifiée par le boycott européen dont les Français qui n'ont pas voulu acheter le vin algérien. En revenant au PNDA, propre pour cette région, il a préconisé la réhabilitation de la vigne de cuve. Son objectif était de planter 100 000 ha en vigne de cuve. C'est une erreur, il aura fallu remplacer cette variété de culture en céréaliculture pour assurer l'autosuffisance nationale et répondre aux besoins économiques nationaux. La céréaliculture si elle est très bien respectée elle offre des emplois durant toute l'année.
En terre irriguée, le rendement à l'hectare peut atteindre 100 quintaux alors qu'il a été de 60 quintaux en 2016/17 dans une terre non irriguée. «Je vous montre que la céréaliculture nécessite un sérieux travail en suivant l'itinéraire technique. La préparation du sol, en principe, l'engraissement du sol doit être fractionné en 3 étapes pour que la culture de la céréale soit efficace et rentable. Une bonne exploitation rationnellement toutes les terres agricoles du pays, nous pourrons exporter les produits céréaliers», a rassuré le conférencier. Concernant l'échelle nationale, M. Abed a retracé toutes les politiques non concordantes opérées depuis l'année 1962.
En citant l'ère du président Ahmed Benbella qui a mis sous protection de l'Etat toutes les terres précédemment occupées par les colons, la nationalisation des terres (révolution agraire) durant Houari Boumediène, la réforme agricole durant Chadli Bendjedid portant la distribution agricole entre les coopératives, la réforme agricole durant le règne de Mouloud Hamrouche, la création de l'Office de terres agricoles en 1996 et la loi 10/03 en 2010 destiné la concession des terres agricoles. Ces politiques ont échoué car l'état continue d'importer toutes les variétés agricoles, végétales (blés et orge) et animales (viandes et laits). L'Algérie importe les 90% de son besoin agricole.
Cette facture d'importation est payée au détriment de la rente pétrolière. Alors il faut inverser le sens. Comme solution, ce membre du bureau national du parti Moustaqbal a proposé, il faut créer et encourager les laboratoires et les instituts de recherche pour la production des semences et la multiplication des espèces animales. Actuellement, il y a des techniques nouvelles dans le monde pour augmenter quantitativement la production en espèces végétales et animales en se basant sur le principe OGM(organisme génétique modifié). Ces semences OGM sont déconseillées pour notre pays car elles ont subi des modifications génétiques. En outre, il faut limiter l'usage des herbicides et pesticides a conclu le conférencier.


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