Samedi dernier, une bonne partie des éleveurs, conduite par El Hadj Abdelkader Jakdali, le président de la Chambre d'agriculture de la wilaya de Djelfa et le directeur de la CCLS OAIC ont accueilli le wali qui au nom du ministre de l'Agriculture a donné le coup de start du lancement de la campagne de vaccination des petits ruminants contre le virus de la peste. Plusieurs vétérinaires étaient mobilisés pour la circonstance. Les éleveurs d'Oued El Hdjel ont été choisis parce qu'ils ont respecté à la lettre les consignes de salubrité et de confinement de leurs cheptels. Ils ont aussi toujours fait vaccinés leurs cheptels par l'inspection vétérinaire de la DSA de Djelfa. Les vaccins sont arrivés la veille à Djelfa. Le dispositif a été mis en place et mis en branle par le directeur des services agricoles de la wilaya de Djelfa. C'est ce qui a coupé l'herbe sous le pied aux profiteurs de circonstance, ceux qui usent des fausses déclarations et surtout de certains «correspondants malfrat» qui ont amplifié les le nombre des petits ruminants morts au profit des faux éleveurs contre une enveloppe. D'ailleurs, on s'en lave les mains de l'ex-correspondant qui faisait équipe avec nous. Djelfa a reçu comme les onze wilayas concernées par l'épizootie son quota de 250 000 doses comme première tranche. L'après-midi du même jours, les solvants ont été réceptionnés. Les douze daïras sont concernées par cette opération de vaccination. Le wali dans son intervention à la presse a tenu à mettre en confiance les éleveurs en faisant la déclaration suivante : «L'Etat a mis les moyens, l'Etat a promis. L'Etat a tenu sa promesse. Je félicite l'ensemble des intervenants durant cette dure période et en particulier les éleveurs qui ont tenu le coup malgré les pertes qu'ils ont subi.» Et de suivre : «Je rassure les éleveurs de notre wilaya que nous recevrons d'autres quotas de vaccins et que l'ensemble de notre cheptel sera vacciné.» Quant au DSA, Ali Fennazi, il a déclaré au sujet du dédommagement des éleveurs : «Une commission sera mise sur pied pour s'assurer de la véracité des procès-verbaux émis par les maires et ensuite engager la procédure de prise en charge des pertes subies par les éleveurs.» La grande majorité des cheptels ovins de Djelfa sont au sud du pays ainsi que seuls les engraisseurs sédentaires et les tous petits éleveurs qui disposent de petits modules en deçà d'une dizaine de moutons qui vivotent dans la wilaya durant cette période. Pour rappel, la fièvre aphteuse des bovins nous est venue de la Libyie via la Tunisie en 2014. La peste des petits ruminants nous a contaminé à partir de la Tunisie en 2018. Ce qui nous laisse déduire que ce n'est pas un hasard d'une part et surtout que ces deux pays sont mis à genoux et n'arrivent même plus à assurer la santé de leurs populations et encore moins celle des animaux.