Malgré la décision de fermeture des marchés hebdomadaires de bétail pendant un mois et l'interdiction de toutes formes de déplacement du cheptel, l'informel prend toujours ledessus. Malgré la décision de fermeture des marchés hebdomadaires de bétail pendant un mois et l'interdiction de toutes formes de déplacement du cheptel, l'informel prend toujours ledessus. qui accentue les risques de pertes de moutons, menacés par la Peste des petitsruminants PPR, depuis quelquessemaines en Algérie.Plusieurs marchés de moutons improvisés ont vu le jour, comme ce fut le cas àTiaret plus exactement à TakhemaretHammadia, où les services concernés sontintervenus pour empêcher les éleveurs àrecourir à cette pratique interdite.D'autres anomalies ont été enregistréespar les services du ministère. Beaucoupd'éleveurs ont initialement refusé dedéclarer les cas présumés de fièvre aphteuse,par crainte de la décision d'abattreleur bétail. Les services vétérinaires ont enregistré denombreuses pertes de moutons, faute denon-respect des instructions données parles vétérinaires. Tiaret, en particulier la daïra de Sougare, a été touchée par ce problème. Près de 2.000 têtes décimées Près de 2.000 têtes de bétail ovin ont été décimées par la peste des petits ruminants enregistrée dans plusieurs régions du pays et plus particulièrement à Djelfa. La situation reste préoccupante pour les éleveurs d'autant plus que la fermeture des marchés à bestiaux ne suffit à elle seule, pour prévenir contre la propagation de cette maladie épizootique. L'attente pour recevoir les quantités nécessaires de vaccin du cheptel semble longue pour les éleveurs en dépit de assurances données par les autorités que "la situation est sous contrôle" et qu'il n y a pas lieu de s'alarmer. Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi en déplacement, avant-hier, dans la wilaya de Djelfa, a précisé qu'il "sera mis à la disposition des éleveurs au cours de ce mois un vaccin spécial pour les maladies épizootiques ayant touché dernièrement cette richesse animale", faisant état de l'enregistrement d'environ 2.000 têtes décimées en raison de ces foyers épizootiques. Dans le même sillage, il a indiqué en outre qu'une "quantité de vaccins a été fournie afin d'éradiquer le virus dans certaines wilayas", ajoutant qu'une "autre quantité sera fournie, au cours de ce mois, pour accomplir l'opération". "Le gouvernement suit avec intérêt l'état d'avancement de cette épizootie, nous avons accéléré la mise en oeuvre de plusieurs mesures", a-t-il ajouté, affirmant que "la situation est sous contrôle". En ce qui concerne l'indemnisation, M. Bouazghi a indiqué que "dans de tels désastres, il y a une indemnisation à des degrés différents, selon l'âge du bétail. Quand les services vétérinaires constatent une perte, l'Etat soutiendra les éleveurs", ajoutant que "le complexe des viandes rouges à Hassi Bahbah, est prêt à acquérir auprès des éleveurs les têtes d'ovin dont les viandes sont saines à consommer". 30.000 doses de vaccin, pour lutter contre la fièvre aphteuse Un total de 30.000 doses de vaccin destinées à lutter contre la fièvre aphteuse, a été mobilisé dans la wilaya de Biskra, a indiqué avant-hier le directeur des services agricoles (DSA), Mohamed Bourahla. Lors de sa rencontre avec des éleveurs et des vétérinaires de l'agriculture dans le cadre d'une réunion de coordination, le même responsable a souligné la nécessité de renforcer les efforts pour prévenir cette maladie à travers "l'utilisation rationnelle et intelligente" des vaccins actuellement disponibles, en attendant, a-t-il soutenu l'acquisition d'un nouveau quota de 100. 000 doses Le même responsable a précisé dans ce contexte que l'objectif de cette rencontre est de souligner "les mécanismes adéquates dans la gestion des vaccins disponibles et de leur utilisation dans les régions, poches des foyers d'émergence de nouveaux cas de cette maladie, afin de réduire sa propagation et minimiser les pertes". M. Bourahla a invité les éleveurs à assurer "un suivi au quotidien" de leur bétail et d'appliquer à la lettre les directives d'isolation du cheptel malade, l'alerte en cas de suspicion de maladie, la dotation des certificats de santé animale nécessaire pour l'abattage du bétail notamment. Des campagnes de vaccination et de prévention menées sur le terrain, destinées à lutter contre les diverses maladies pouvant affectées le patrimoine animal et encadrés par trente (30) médecins vétérinaires, se poursuivent à travers l'ensemble des communes de la wilaya, a fait savoir le même responsable. La wilaya de Biskra dispose d'un patrimoine animal constitué de plus de 1,5 million de cheptel dont environ 1 million de têtes ovines. L'élevage est concentré dans la région Ouest de la wilaya, à l'instar des localités de Ras El Maad, Doucen, Ouled Djellal et Sidi Khaled ainsi que dans la zone Est à l'image des communes d'Ain Naga, de Zeribet El Oued et de Sidi Okba, selon les dernières statistiques établies par les services locaux de ce secteur. Pas moins de 45 têtes ovines touchées par la fièvre aphteuse ont péri récemment dans la wilaya de Biskra, a-t-on rappelé, alors que d'autres cas suspectés, attendent les résultats des a alyses Des mesures préventives pour éviter la fièvre aphteuse à Oran Une mesure de fermeture momentanée du grand marché de bestiaux d'El Kerma, a été prise par le wali d'Oran, en plus d'une interdiction de regroupement du bétail pour éviter l'apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, ont annoncé avanthier, les services de la wilaya. Après la propagation de la fièvre aphteuse qui a touché les cheptels ovins dans plusieurs régions du pays, le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, a décidé la fermeture du marché principal de bétail d'El Kerma (Es-sénia), ainsi que l'interdiction de tout regroupement de bétail sur le territoire de la wilaya à partir du 2 janvier, pour une durée d'un mois. Ces mesures qui visent à éviter l'apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, excluent les animaux acheminés vers l'abattoir et dont les propriétaires disposent d'un certificat vétérinaire, tout en garantissant une surveillance rigoureuse sur les réseaux routiers, ajoute-t-on encore. Contactée par l'APS, l'inspectrice vétérinaire générale de la wilaya d'Oran, Nabila Bencheikh, a indiqué que les services vétérinaires ont enregistré le décès d'une dizaine d'agneaux, au niveau de deux foyers, au Douar Boujemaa et à Sidi Chahmi. Ces bêtes présentaient des symptômes très proches de la fièvre aphteuse, a-t-on expliqué. "Des prélèvements de sang ont été effectués et envoyés au laboratoire de Mostaganem, pour déterminer la nature de la maladie", a noté Mme Bencheikh. Le SG de la Chambre d'agriculture d'Oran, Lahouari Zeddam, a indiqué, pour sa part, que des campagnes de sensibilisation seront organisées à partir de la semaine prochaine, au profit des éleveurs, leur expliquer les symptômes de cette maladie et les mesures à adopter en cas de son apparition. La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui touche les bovins, les vins, les caprins et d'autres artiodactyles. qui accentue les risques de pertes de moutons, menacés par la Peste des petitsruminants PPR, depuis quelquessemaines en Algérie.Plusieurs marchés de moutons improvisés ont vu le jour, comme ce fut le cas àTiaret plus exactement à TakhemaretHammadia, où les services concernés sontintervenus pour empêcher les éleveurs àrecourir à cette pratique interdite.D'autres anomalies ont été enregistréespar les services du ministère. Beaucoupd'éleveurs ont initialement refusé dedéclarer les cas présumés de fièvre aphteuse,par crainte de la décision d'abattreleur bétail. Les services vétérinaires ont enregistré denombreuses pertes de moutons, faute denon-respect des instructions données parles vétérinaires. Tiaret, en particulier la daïra de Sougare, a été touchée par ce problème. Près de 2.000 têtes décimées Près de 2.000 têtes de bétail ovin ont été décimées par la peste des petits ruminants enregistrée dans plusieurs régions du pays et plus particulièrement à Djelfa. La situation reste préoccupante pour les éleveurs d'autant plus que la fermeture des marchés à bestiaux ne suffit à elle seule, pour prévenir contre la propagation de cette maladie épizootique. L'attente pour recevoir les quantités nécessaires de vaccin du cheptel semble longue pour les éleveurs en dépit de assurances données par les autorités que "la situation est sous contrôle" et qu'il n y a pas lieu de s'alarmer. Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi en déplacement, avant-hier, dans la wilaya de Djelfa, a précisé qu'il "sera mis à la disposition des éleveurs au cours de ce mois un vaccin spécial pour les maladies épizootiques ayant touché dernièrement cette richesse animale", faisant état de l'enregistrement d'environ 2.000 têtes décimées en raison de ces foyers épizootiques. Dans le même sillage, il a indiqué en outre qu'une "quantité de vaccins a été fournie afin d'éradiquer le virus dans certaines wilayas", ajoutant qu'une "autre quantité sera fournie, au cours de ce mois, pour accomplir l'opération". "Le gouvernement suit avec intérêt l'état d'avancement de cette épizootie, nous avons accéléré la mise en oeuvre de plusieurs mesures", a-t-il ajouté, affirmant que "la situation est sous contrôle". En ce qui concerne l'indemnisation, M. Bouazghi a indiqué que "dans de tels désastres, il y a une indemnisation à des degrés différents, selon l'âge du bétail. Quand les services vétérinaires constatent une perte, l'Etat soutiendra les éleveurs", ajoutant que "le complexe des viandes rouges à Hassi Bahbah, est prêt à acquérir auprès des éleveurs les têtes d'ovin dont les viandes sont saines à consommer". 30.000 doses de vaccin, pour lutter contre la fièvre aphteuse Un total de 30.000 doses de vaccin destinées à lutter contre la fièvre aphteuse, a été mobilisé dans la wilaya de Biskra, a indiqué avant-hier le directeur des services agricoles (DSA), Mohamed Bourahla. Lors de sa rencontre avec des éleveurs et des vétérinaires de l'agriculture dans le cadre d'une réunion de coordination, le même responsable a souligné la nécessité de renforcer les efforts pour prévenir cette maladie à travers "l'utilisation rationnelle et intelligente" des vaccins actuellement disponibles, en attendant, a-t-il soutenu l'acquisition d'un nouveau quota de 100. 000 doses Le même responsable a précisé dans ce contexte que l'objectif de cette rencontre est de souligner "les mécanismes adéquates dans la gestion des vaccins disponibles et de leur utilisation dans les régions, poches des foyers d'émergence de nouveaux cas de cette maladie, afin de réduire sa propagation et minimiser les pertes". M. Bourahla a invité les éleveurs à assurer "un suivi au quotidien" de leur bétail et d'appliquer à la lettre les directives d'isolation du cheptel malade, l'alerte en cas de suspicion de maladie, la dotation des certificats de santé animale nécessaire pour l'abattage du bétail notamment. Des campagnes de vaccination et de prévention menées sur le terrain, destinées à lutter contre les diverses maladies pouvant affectées le patrimoine animal et encadrés par trente (30) médecins vétérinaires, se poursuivent à travers l'ensemble des communes de la wilaya, a fait savoir le même responsable. La wilaya de Biskra dispose d'un patrimoine animal constitué de plus de 1,5 million de cheptel dont environ 1 million de têtes ovines. L'élevage est concentré dans la région Ouest de la wilaya, à l'instar des localités de Ras El Maad, Doucen, Ouled Djellal et Sidi Khaled ainsi que dans la zone Est à l'image des communes d'Ain Naga, de Zeribet El Oued et de Sidi Okba, selon les dernières statistiques établies par les services locaux de ce secteur. Pas moins de 45 têtes ovines touchées par la fièvre aphteuse ont péri récemment dans la wilaya de Biskra, a-t-on rappelé, alors que d'autres cas suspectés, attendent les résultats des a alyses Des mesures préventives pour éviter la fièvre aphteuse à Oran Une mesure de fermeture momentanée du grand marché de bestiaux d'El Kerma, a été prise par le wali d'Oran, en plus d'une interdiction de regroupement du bétail pour éviter l'apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, ont annoncé avanthier, les services de la wilaya. Après la propagation de la fièvre aphteuse qui a touché les cheptels ovins dans plusieurs régions du pays, le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, a décidé la fermeture du marché principal de bétail d'El Kerma (Es-sénia), ainsi que l'interdiction de tout regroupement de bétail sur le territoire de la wilaya à partir du 2 janvier, pour une durée d'un mois. Ces mesures qui visent à éviter l'apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, excluent les animaux acheminés vers l'abattoir et dont les propriétaires disposent d'un certificat vétérinaire, tout en garantissant une surveillance rigoureuse sur les réseaux routiers, ajoute-t-on encore. Contactée par l'APS, l'inspectrice vétérinaire générale de la wilaya d'Oran, Nabila Bencheikh, a indiqué que les services vétérinaires ont enregistré le décès d'une dizaine d'agneaux, au niveau de deux foyers, au Douar Boujemaa et à Sidi Chahmi. Ces bêtes présentaient des symptômes très proches de la fièvre aphteuse, a-t-on expliqué. "Des prélèvements de sang ont été effectués et envoyés au laboratoire de Mostaganem, pour déterminer la nature de la maladie", a noté Mme Bencheikh. Le SG de la Chambre d'agriculture d'Oran, Lahouari Zeddam, a indiqué, pour sa part, que des campagnes de sensibilisation seront organisées à partir de la semaine prochaine, au profit des éleveurs, leur expliquer les symptômes de cette maladie et les mesures à adopter en cas de son apparition. La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui touche les bovins, les vins, les caprins et d'autres artiodactyles.