Dans son message à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, le Président Bouteflika a souligné, selon la traduction APS, «la nécessité de plus d'efficacité économique pour garantir la pérennité de notre choix sacré, celui de la justice sociale et de la solidarité nationale». «L'Algérie dispose du potentiel et des capacités lui permettant de gagner cette bataille, celle de l'édification et du développement», a-t-il précisé en citant l'exemple, «à méditer», de la wilaya d'Adrar, où «en effet, le sous-sol de cette région confirme, année après année, l'immense potentiel qui nous reste, comme dans les champs gaziers de Reggan et de Timimoune, et les capacités découvertes ou à découvrir. Dans cette wilaya, toujours, l'industrie est devenue une réalité palpable grâce à la cimenterie implantée au sud de cette ville, et qui exporte désormais vers nos voisins du Sud». La ville d'Adrar a fait l'objet d'un hommage particulier que lui a rendu, dès l'entame de son message, le Président Bouteflika. «Je voudrais, a-t-il écrit, tout d'abord féliciter les organisateurs de cette célébration pour le choix de la ville d'Adrar, capitale de Touat, un choix fort en symbolique et signification». Il a rappelé ce qu'a enduré cette wilaya du fait des essais nucléaires français qui y ont été menés : «Nous nous retrouvons aujourd'hui sur les lieux du brasier qui a ravagé des centaines d'enfants de notre peuple, martyrs et victimes des essais nucléaires menés par le colonialisme abject. Des essais dont les effets demeurent encore source de souffrance des enfants de la wilaya d'Adrar dont je salue la population». Il a également rappelé le haut fait d'armes qu'a été, durant la Guerre de libération nationale, «l'héroïque bataille de Timimoune». Il a évoqué la mémoire de nos glorieux Chouhada, tombés dans cette bataille, et a rendu «hommage aux Moudjahidine de cette région que j'ai eu l'honneur de côtoyer durant la Guerre de libération, à l'époque de l'ouverture du front du Sud, qui partait d'ici aux territoires de la République du Mali, frère». Le Président Bouteflika a adressé «les salutations de l'Islam aux Zaouïas de cette pieuse région, qui, à l'instar de toutes celles des autres contrées de l'Algérie, ont été des citadelles pour l'Islam orthodoxe, l'enseignement des préceptes du Saint Coran et la préservation de l'unité de notre vaillant peuple». «Tout au long de notre riche histoire, a-t-il souligné, Adrar n'a cessé d'être un centre reconnu d'où se lançaient les prêcheurs de notre religion sacrée vers les régions les plus reculées du continent africain pour y propager le message d'Allah et la Sunna de notre prophète (QSSSL)». Plus loin, dans son message, le Président Bouteflika a mis l'accent sur les innombrables «possibilités de diversification de l'économie nationale en richesses minières, potentialités agricoles et compétences scientifiques qui n'attendent qu'une meilleure exploitation, avec davantage d'efficacité et de qualité, pour être source de revenus supplémentaires pour le pays». Le chef de l'Etat a fait remarquer que «lors des deux dernières décennies, l'Algérie a su combiner la richesse des hydrocarbures et la décision politique indépendante et conjuguer les bras et la volonté de ses loyaux fils». Il a rappelé qu'«une fois le pays sorti des affres de la tragédie nationale et de la restructuration économique et sociale, nous nous sommes lancés dans le processus de construction et d'édification qui, peu à peu, a permis à l'Algérie de se libérer du fardeau de la dette extérieure, d'éloigner le spectre du chômage qui a failli asphyxier nos jeunes, et d'enrayer considérablement les manifestations de la misère et de la pauvreté grâce à la réalisation, à travers les quatre coins du pays, de milliers d'écoles, de centaines d'hôpitaux, des dizaines d'universités et de millions de logements». C'est, a-t-il insisté «l'indépendance de notre décision politique et économique, qui nous a permis de surmonter les difficultés financières, ces dernières années». Le Président Bouteflika a fait ressortir le rôle de l'UGTA dans la paix sociale et la mobilisation des travailleurs qui ont rendu possible cette indépendance de l'Algérie dans sa décision politique et économique.