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L'Olivier d'or du meilleur long métrage non attribué
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 03 - 2019

Pour la deuxième édition consécutive, le prix l'Olivier d'or du meilleur long métrage n'a pas été attribué par le jury du festival culturel national annuel du film amazigh, clôturé, lundi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Le président de ce jury, Saïd Oulmi, a expliqué que les quatre longs métrages en compétition à cette 17e édition qui s'est ouverte le 28 février dernier «ne remplissaient» pas les critères technico-artistiques d'attribution de la plus haute distinction de ce festival. «Les quatre productions qui ont été proposées ne répondaient, entre autre aux plans du scenario de la mise en scène, de l'interprétation, de la réalisation, de la direction de la photographie, du mixage et de la musique», a-t-il expliqué en soulignant que le long métrage exige beaucoup de moyens. Le jury a toutefois attribué une mention spéciale pour le film «Tamachahut N Selyouna» de Aziz helmouni, un long métrage de 85 mn construit autour de la légende de Selyouna, fille d'un roi qui devait épouser son frère suite a un sermon donné par ce dernier sans savoir que la personne concernée par ce sermon était sa propre sœur.
L'attribution de cette mention vise à «encourager les jeunes à continuer de rêver et à produire», a souligné M. Oulmi. Le film «Issegmi N Tayri» un long métrage de Lounes Medjnah a obtenu le prix du public de la meilleure fiction. La «belle surprise» viendra de la catégorie documentaire où deux Oliviers d'or ont été attribués en ex aequo aux films «JSK Asmi tervah» d'Abdarazak Larbi Cherif et «Juba II» de Mokrane Aït Saâda. Le documentaire de Larbi Cherif retrace à travers des témoignages, 50 ans d'un parcours parsemé de gloires et de réussite du club de football algérien la jeunesse sportive de Kabylie. «Je voulais qu'il soit un film positif qui rassemble. Raconter une époque qui nous a fait rêver», a souligné le réalisateur déjà primé de l'olivier d'or pour ses documentaires «Cheikh El Hasnaoui, de la Maison blanche à l'océan bleu» et «Kamel Hamadi».
«C'est un peu un film, pour moi et tous ceux qui ont connu cette période de gloire de la JSK, expliquer à ceux qui ne l'ont pas connu qu'il fut un temps où la JSK était un grand club et que le football algérien était d'un bon niveau», a-t-il dit. «Juba II» de Mokrane Aït- Saâda qui retrace l'épopée de ce roi amazigh, bâtisseur, pacifiste et savant, rappelle comment Juba II a été enlevé par Rome où il grandit avant d'être renvoyé à l'âge de 25 ans, en Numidie, où il sera intronisé par Rome roi de Maurétanie. Le réalisateur s'est appuyé sur l'historien Abderrahmane Khelifa pour la réalisation de ce documentaire d'histoire dont le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a apprécié, lors de la projection de la générale en janvier dernier à Tizi-Ouzou, les témoignages de spécialistes qui ont donné une valeur historique à ce documentaire ainsi que les décors et accessoires qui lui ont apporté une valeur esthétique». Dans cette même catégorie, le jury a attribué la mention spéciale au film «Asefrek Idhouman dhi Bouzguène» de Djamel Bacha qui traite de la gestion des déchets dans la région de Bouzguène (Tizi Ouzou).
Dans la catégorie court métrage l'Olivier d'or a té attribué à «celui qui brule» de Slimane Bounia, un film de 17 mn qui a nécessité trois ans de travail pour raconter l'histoire de Lounes un pécheur qui va tenter de s'immoler, a observé le réalisateur à la réception de sa distinction ce film qui a déjà été primé dans d'autres festivals à l'instar du Festival international du film amazigh de Montréal. «Je suis fier d'avoir obtenu une distinction dans ce festival», s'est-il réjoui. Le court métrage «Tayematt» de Yahia Haddadi a décroché la mention spéciale du jury dans cette même catégorie. S'agissant des autres catégories, l'olivier d'or du meilleur film d'animation a été attribué a Rabah Hattabi pour son film «Ighalen Yedouklen». La meilleur interprétation masculine a été remportée en ex aequo par Nassim Kheladi dans le long métrage le Rival, et Dilef Hakim dans le film le Choc.
La meilleure interprétation féminine est revenu a Fetta Hocini dans son rôle de la mère de Idir dans le film de «Issegmi N Tayri». Ce festival qui a mis en compétition 23 films toute catégories confondues a été clôturé par le Secrétaire général du ministère de la culture Samil Oulebsir qui a observé que le film amazigh «continue à gagner en professionnalisme» et que ce «Festival que le ministère de la culture continuera à soutenir dans le cadre d'une politique de promotion de notre identité et de notre appartenance amazigh» tout comme les autres festivals (d'Oran, Annaba, Alger) «sont des leviers sur lesquels compte le ministère de la culture pour la relance du cinéma algérien une relance qui implique la participation de professionnels de toutes les branches de l'industrie du Cinéma ainsi qu'une répartition plus judicieuse des financements publics sur les différentes filières du cinéma», a-t-il ajouté.


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