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Le secteur financier informel semble échapper à l'Etat
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 04 - 2019

Relativement salués, les efforts accomplis par l'Algérie pour la lutte contre les crimes financiers ont porté des résultats positifs, selon le dernier rapport du département d'Etat américain traitant le sujet du trafic de drogue et les crimes financiers dans le monde.
Dans son analyse, rendue publique jeudi dernier avant d'être transmise au Congrès américain, le département d'Etat loue le progrès réalisé par l'Algérie dans la lutte contre la criminalité financière, cependant, il déplore l'anarchie causée par le secteur informel qui «demeure vulnérable au blanchiment d'argent», lit-on dans le texte. Ce rapport intervient à un moment délicat marqué par l'opacité de la situation financière du pays en raison de la crise politique que traverse le pays depuis plus d'un mois. D'ailleurs par crainte d'aggraver la situation économique du pays par le transfert des capitaux par certaines personnes, le collectif des avocats d'Alger a saisi, la semaine dernière le parquet afin de prendre les mesures nécessaires pour contrer ce type de pratiques, illicite et dangereux pour l'économie nationale. Une démarche qui prouve la volonté des autorités concernées de poursuivre leur combat contre le blanchiment d'argent.
«Le pays progresse en général dans la lutte contre le blanchiment d'argent et la criminalité financière», ajoutant que «les autorités algériennes surveillent de près le système bancaire (...). Le système bancaire est très bureaucratique et prévoit de nombreux contrôles sur tous les transferts d'argent». La gestion des établissements financiers algériens toujours remise en question à cause de la bureaucratie qui ralentit le fonctionnement de ces structures, semble avoir un revers positif dans la lutte contre le transfert des capitaux. Même constat relevé du côté de la réglementation anachronique du secteur bancaire qui minimise l'impact de ce type de pratique. Du moins, c'est ce qu'a révélé le rapport, indiquant que «l'ampleur du blanchiment des capitaux par le biais du système financier algérien est considérée comme minimale en raison d'une réglementation stricte du secteur bancaire dominé par les banques publiques».
Les rédacteurs de ce rapport se sont, également, penché sur le contrôle et l'intransigeance de l'administration financière du pays pour restreindre les opérations de la fuite des capitaux ou d'évasion fiscale. «Les transferts d'argent en Algérie font l'objet d'une surveillance étroite de la part des autorités et sont soumis à de nombreux contrôles bancaires». C'est le constat élaboré par le département américain dans ce rapport annuel qui évalue les résultats de la lutte contre les crimes financiers dans 80 pays. Bien que le modèle économique, notamment, bancaire du pays soit contesté par plusieurs institutions nationales et internationales en raison de sa caducité comparée à l'évolution mondiale des instruments financiers, les résultats accomplis dans sa lutte contre la criminalité financière semblent être satisfaisants. A titre d'exemple, l'allocation touristique en Algérie ne dépasse pas les 150 euros, fixée en fonction des fluctuations de la devise sur le marché.
«La convertibilité restreinte du dinar permet à la Banque d'Algérie de surveiller toutes les opérations financières internationales effectuées par les établissements bancaires». Par ailleurs, la gangrène du secteur de l'informel encourage les paiements en liquide et par conséquent, augmente le risque des crimes financiers ou le blanchiment d'argent en dehors du secteur financier réglementé. «Une vaste économie informelle basée sur les paiements en liquide et estimée à 40% du PIB, est vulnérable aux abus criminels», a noté le rapport qui a expliqué ce phénomène par «l'étalement de l'économie informelle et l'usage massif du cash augmentent le risque de crimes financiers et les cas de blanchiment d'argent sont constatés hors secteur financier officiel à travers notamment les transactions immobilières et la fraude commerciale».
En conclusion, le rapport a démontré le degré de la préoccupation et d'inquiétude des autorités quant à la hausse des cas de fraude douanière et le recours aux paradis fiscaux pour échapper au fisc ou dissimuler des actifs volés. Beaucoup reste à faire, un défi de taille pour l'Etat afin de lutter correctement et efficacement contre ces fléaux.


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