Dans une déclaration lue en son nom par le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Hassan Rabehi, à la veille de la Journée internationale de la presse coïncidant avec la date du 3 mai de chaque année, le gouvernement a affirmé que la vigilance, la responsabilité et la lucidité « doivent être les instruments de clairvoyance » d'un journalisme professionnel et éthique pour être à la hauteur d'un rôle de « médiateur d'un dialogue vital » entre tous les Algériens au service de l'intérêt supérieur de la Nation. Abordant le rôle des médias, la déclaration souligne l'engagement de la presse « au service de la cause nationale durant la Guerre de Libération nationale, la presse algérienne ne s'est pas moins illustrée par son engagement dans l'oeuvre nationale de développement dès après l'indépendance, de même qu'elle a payé un lourd tribut en résistant à l'obscurantisme et à la violence des années de terrorisme au service de la sauvegarde de la République ». Dans un autre registre, le gouvernement relève que « le retour de la sécurité et de la stabilité a favorisé un développement conséquent de la presse, de ses ressources humaines et de ses moyens techniques et technologiques, et requis par la même, un besoin d'aller plus en avant dans la concrétisation de nouvelles avancées, qu'il s'agisse d'apports en matière de progrès technique et technologique ou d'ouverture médiatique dans les champs audiovisuel et électronique ». Dans cette perspective un appel a été lancé à la presse algérienne « à traduire, au mieux, auprès de l'opinion nationale, les enjeux et les défis actuels et à porter les projets de modernité et de progrès social en favorisant, en son sein l'argumentation et le débat constructifs, en tant qu'accompagnateur de la société, de ses femmes et ses hommes, sur la voie du changement ».Des missions qui ne « peuvent aller sans la réunion des conditions socio-professionnelles adéquates qui respectent autant les exigences minimales liées aux contraintes qu'impose le métier de journaliste, que celles liées à la décence et à la dignité qui doivent être garanties à tout journaliste », ajoute la déclaration. Ainsi, est-il affirmé que c'est dans cet ordre d'idées que le gouvernement entend agir, « en sa qualité de pouvoirs publics, afin d'aider la corporation à s'organiser et à se fédérer dans le sens de la prise en charge, par les journalistes eux-mêmes, des préoccupations à caractère éthique et professionnel que soulève l'exercice quotidien de leur métier ».