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Polémique après le refus de l'accès à un bus à une jeune fille portant une mini-jupe
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 05 - 2019

Une grande polémique a éclaté en France après qu'un chauffeur de bus exerçant à RATP et qui aurait refusé l'accès à une jeune en raison de sa tenue vestimentaire jugée indécente. Cette histoire a fait couler beaucoup d'encre que ce soit à travers les pages et la presse écrite, les médias lourdes et à travers les réseaux sociaux.
Tout a commencé par un message du père de la victime qui a inséré sur compte Twitter indiquant que sa fille a été interdite de monter dans un bus par un chauffeur de la RATP lui rapprochant d'avoir une tenue indécente. Dans son message, le père de la jeune fille a fait savoir que sa fille a été interdite en raison de sa jupe, jugée très courte par le chauffeur en question. L'incident s'est déroulé à proximité du jardin des Buttes-Chaumont dans la capitale française, selon des témoignages sur la line 60. Ecoutons les faits racontés par le père de la jeune fille aux médias : « Ce type, qui conduit un bus payé par mes impôts, a empêché ma fille, titulaire d'un passe Navigo valide et donc en règle, qui n'a jamais rien eu à se reprocher de monter… Juste parce qu'elle portait une jupe». Toujours et selon les déclarations du père de la victime, sa fille attendait le bus 60 avec une amie, en fin de soirée, à l'arrêt Botzaris, près du parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris. A l'arrivée du bus, le chauffeur se serait arrêté avant de redémarrer sans ouvrir ses portes, selon le récit de la jeune femme qui a couru jusqu'à un feu rouge pour demander des comptes au conducteur. Il lui aurait répondu : «Tu n'as qu'à bien t'habiller», en visant la jupe courte portée par la jeune femme. Le père de famille a publié un post hier sur Facebook pour dénoncer cette situation. Le père de la jeune fille a indiqué que le chauffeur était un barbu de type maghrébin. Au début de cette histoire, il a expliqué qu'il avait l'intention de porter plainte et être déterminé à «aller jusqu'au bout». Finalement, nous apprenons que le père de la jeune fille aurait renoncé à porter plainte, exigeant uniquement des excuses publiques de l'entreprise « RATP ». Face à cette polémique, la direction de la RATP a fait savoir qu'elle avait lancé «une vérification» et que le conducteur allait être «entendu très vite», promettant des «sanctions appropriées» si les faits étaient avérés exacts.
Poursuivant son enquête, la RATP a indiqué avoir auditionné le chauffeur. La régie explique également avoir tenté de contacter Kamel Bencheikh pour obtenir «un signalement complet», nécessaire pour «la poursuite de la procédure». Par ailleurs, un appel à témoins a été lancé sur les réseaux sociaux. Le groupe explique qu'il s'agit de trouver des personnes susceptibles d'apporter un éclairage sur les faits, «les bandes de vidéosurveillance n'étant exploitables que pendant 48 heures et dans le cadre d'une enquête judiciaire».
Le chauffeur qui travaille depuis quatre ans à la RATP, a été auditionné par sa hiérarchie. Il ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés tels qu'ils ont été présentés mais reconnaît seulement «une faute de service», pour «avoir refusé d'ouvrir les portes» de son bus aux deux jeunes femmes à la station Botzaris, dans le 19e arrondissement de Paris, mais pas pour les raisons invoquées. La RATP ne donne pas d'autres informations sur le contenu de son audition. La Régie autonome des transports parisiens précise avoir ouvert «une procédure disciplinaire», «qui pourra aller jusqu'à la révocation». Mais pour l'instant, l'enquête interne se poursuit. Selon nos informations, le conducteur, qui n'avait pas d'antécédent, a été temporairement relevé de son poste, selon plusieurs médias. Cette histoire a fait réagir la classe politique en France.
C'est Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France qui a demandé que «toute la lumière sur cette affaire», soit faite dénonçant des «faits scandaleux» s'ils étaient «avérés». Dans un communiqué commun de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, estimait que «si les faits étaient confirmés», il nécessiterait des sanctions exemplaires.
Les deux ministres affirment «suivre avec la plus grande attention le déroulement de cette enquête». A droite et à l'extrême droite, sans attendre les conclusions de l'enquête, des responsables politiques ont dénoncé «l'islam politique» qu'il faudrait "éradiquer" ou demander à la RATP de lourdement sanctionner le chauffeur, qualifié d'"islamiste".
Le Nouveau Préfet de la région de la Haute Loire M. Nicolas De Maistre a officiellement pris ses fonctions
Le nouveau Préfet de la région de la Haute Loire M. Nicolas De Maistre a officiellement pris ses fonctions. En cette occasion, une cérémonie officielle a été organisée sur la place du Martouret de la ville du puy en Velay. Pour les mêmes circonstances, le nouveau Préfet de la Haute Loire a reçu les autorités civiles et militaires au niveau du siège de la Préfecture. Pour rappel, M. Nicolas De Maistre, succède à M. Yves Rousset, nommé dans les mêmes fonctions à la tête de Loir et Cher. Le nouveau Préfet de la Haute Loire M. Nicolas De Maistres a exercé les fonctions de secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Marne. Il a débuté sa vie professionnelle dans la gendarmerie jusqu'au poste de commandant de la compagnie de gendarmerie départementale d'Indre-et-Loire. Après son passage à l'ENA en 1998, il est nommé administrateur civil au sein du ministère de l'Intérieur où il occupe plusieurs affectations géographiques : Indre-et-Loire, Haute-Marne, PACA, Béziers et Seine-et-Marne, dont un poste à la Commission européenne. Du pain sur la planche pour le nouveau préfet qui devrait faire face à l'épineux problème des gilets jaunes et dont la fin du «Feuilleton » n'est pas pour demain. Connu pour son savoir- faire en matière de maintien de l'ordre, le nouveau Préfet M. Nicolas De Maistre ne ménagera certainement aucun effort pour répondre à l'attente des citoyens et surtout des commerçants de la Haute Loire. Ces derniers qui regrettent l'incendie dont a fait l'objet le siège de la Préfecture souhaitent que cette histoire desdits « Gilets-jaunes» trouve une issue heureuse dans les plus brefs délais.
« Nous faisons entièrement onfiance au nouveau Préfet, aux autorités locales, aux représentants des mouvements ainsi qu'aux forces de sécurité pour trouver en commun un consensus évitant à ce que conflit de perdurer». Nous avons donné ici, les déclarations des représentants de la société civile du département de la Haute Loire.


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