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La classe politique partagée entre solution constitutionnelle et solution politique
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 05 - 2019

Dans le cadre de la crise actuelle et l'échec constaté de l'organisation de l'élection présidentielle le 4 juillet prochain, la classe politique demeure divisée sur les moyens à même de permettre une sortie de crise.
Entre partisans de la solution constitutionnelle et ceux de la solution politiques, plusieurs formations se sont exprimées. A commencer par le parti du Front de libération nationale (FLN, majoritaire au Parlement), qui vient d'élire un nouveau secrétaire général en la personne de Mohamed Djemaï, et qui a exprimé son soutien à la « solution constitutionnelle » afin de dépasser la crise actuelle et réaliser les objectifs « légitimes » auxquels aspire le peuple algérien. Selon le point de vue du FLN, « les propositions conjoncturelles et les initiatives creuses, notamment celles qui visent à aboutir à un vide constitutionnel ne sont pas susceptibles de réaliser les aspirations du peuple », soulignant au passage que « les issues sûres à la crise sont celles puisées de la Constitution et inspirées de l'interprétation de certaines de ses dispositions ». De son côté le Rassemblement national démocratique (RND) s'est dit convaincu de la « nécessité d'organiser la présidentielle afin de sortir de la conjoncture actuelle et entamer une phase de réformes radicales sérieuses » Pour sa part, le Mouvement populaire algérien (MPA) a dit soutenir une solution politique dans la cadre de la Constitution pour « éviter au pays de graves conséquences hypothéquant son avenir », et ce, à travers l'organisation d'une présidentielle et en mettant en place des mécanismes indépendants pour garantir son déroulement dans la transparence. Le parti Tajamoue Amel El-Jazair (TAJ) a lui i aussi appelé à agir dans le cadre de la Constitution, affirmant que cette approche est « la meilleure solution pour sortir de la crise » politique que traverse le pays et mettant en avant la nécessité d'un « retour urgent au processus électoral ». A son tour, le Front El Moustakbal a mis en garde, de son côté, contre « les conséquences d'une phase de transition et des points négatifs qui en découleraient dans tous les domaines ». En faveur de la « solution constitutionnelle et électorale », l'ANR a fait état également de son engagement, et de sa participation à la présidentielle, « quelle que soit la date de sa tenue ». Côté opposition, on estime que l'organisation de présidentielle est actuellement « impossible politiquement et techniquement ». Favorables à une solution politique, les différents protagonistes ont avancé plusieurs feuilles de route pour conduire la transition. Dans ce sens, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), favorable à un report de cette élection de 6 mois, a proposé la désignation d'un « président de consensus pour diriger une période de transition jusqu'à l'élection d'un président de la République ». De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a considéré que la solution « idéale » à la crise réside dans « l'élection d'une assemblée constituante souveraine », le changement du système par une « refondation politique et institutionnelle » et l'élaboration d'une nouvelle Constitution. Quant au Front des forces socialistes (FFS), qui a toujours porté la revendication de l'élection d'une assemblée constituante, il a notamment plaidé pour un dialogue, dont les instruments consisteraient en « une conférence souveraine, un pacte politique, une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition ». Dans le même contexte, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s'est prononcé en faveur d'une « feuille de route qui restitue au peuple algérien son droit à diriger une transition de rupture par des représentants et des mécanismes de son choix ». Enfin, le parti Talaie El-Houriyate, de l'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, estime que « l'absence du moindre accord » sur la préparation, l'organisation et le contrôle de la tenue de la présidentielle à l'échéance fixée présente « tous les risques réels d'être un facteur aggravant » de la crise ; d'où la nécessité d' un dialogue national, qui constitue une « urgence absolue », dans l'objectif de sortir avec « feuille de route assurant au pays une continuité institutionnelle transitoire jusqu'à l'élection du prochain président de la République », a estimé ce parti.

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