C'est sous le thème «le gaz naturel au centre de la diversification énergétique» que le sixième symposium a démarré, sur les chapeaux de roue si on peut le qualifier ainsi à l'écoute des révélations d'importance où se mêlent satisfaction relative au taux de croissance annuel moyen de 4,5% sur l‘étendue de la période, la nécessité de réaliser 13.000 km de réseau de transport pour assurer 100.000 km de réseaux de distribution et des révélations sur la mise en œuvre des moyens ayant permis de faire du gaz naturel un axe incontournable de développement économique et social. Il a été aussi mis en valeur des ressources inépuisables telles que le solaire et des avancées enregistrées dans le secteur du gaz en Algérie. Les participants au symposium ont échangé leurs idées sur plusieurs projets en cours de réalisation afin de rendre le secteur énergétique algérien plus compétitif grâce au gaz et l'énergie disponible pour les populations même en zone rurale. Il faut admettre que le secteur énergétique algérien connaît une avancée ces dernières années. C'est ce qu'attestent les progrès technologiques et l'expérience acquis dans le domaine à même de permettre de concourir rapidement à généraliser cette énergie noble et respectueuse de l'énergie». Le même intervenant a estimé que : «Avec un taux de pénétration de 60%, cette formidable croissance du gaz naturel ne devrait pas faire occulter la problématique de la disponibilité, de cette énergie précieuse et non renouvelable. Il est dit que sa consommation doit faire l'objet de réflexion avec la plus grande efficience et investir inéluctablement dans les énergies renouvelables comme sources intarissables et incontournables», a-t-il ajouté. Il y a ceux qui argumentent la réduction du nombre de coupures d'alimentation du gaz. A ce symposium, il, a été abordé la question relative à la consommation du gaz naturel sur le marché intérieur. Selon le Président directeur général du groupe Sonelgaz Chahar Boulakhras, ce marché devra passer à environ 48 milliards de mètres cubes en 2025. Pour le même intervenant, c'est le modèle de consommation énergétique national qui impose de donner au gaz naturel une place de choix. «Diversifier les sources d'énergie et préparer l'avenir sont des options placées au rang de priorité nationale», a estimé le PDG de la Sonelgaz. Selon lui, il y a une puissance d'origine renouvelable pour le marché national à réaliser. Il ira plus loin en révélant qu'il y a des économies d'énergies pour l'ensemble des secteurs en introduisant de nouveaux modes de consommation tels l'éclairage performant, l'isolation thermique, les carburants propres et les équipements industriels performants. Plusieurs projets lancés ou prévus pour l'être ont fait l'objet de nombreuses interventions des participants ? Il s'agit entre-autres du projet de 343 Mwc en solaire photovoltaïque lancé en 2014, ainsi que deux autres pilotes expérimentaux en 2011, à savoir la centrale solaire photovoltaïque de Ghardaïa de 1,1 MWC et le parc éolien d'Adrar, de 10.2 MWC constitué de 12 éoliennes, a rappelé le même responsable. Selon lui, L'Algérie dispose, de potentiels en gisements renouvelables des plus appréciables. Ce qui lui permet de prétendre se positionner au titre d'acteur majeur dans la production de l'électricité à partir des filières photovoltaïques et éoliennes, en intégrant la biomasse, la cogénération, le géothermie et le solaire thermique. Selon nos confrères de l'APS, le PDG de la Sonelgaz a estimé que les filières en question seront, les moteurs d'un développement économique durable, à même d'impulser un nouveau modèle de croissance économique, notamment à travers l'implantation et la généralisation d'industries des énergies renouvelables créatrices de richesse et d'emplois.