Le président du Front de l'Algérie nouvelle, Djamel Benabdeslam, a estimé, avant-hier samedi à Sidi bel Abbes, que la composante de l'Instance nationale du dialogue et de médiation que préside Karim Younes, doit s'ouvrir davantage sur les différentes opinions idéologiques. «Ce comité de dialogue et de médiation souffre de certaines imperfections, notamment en termes de représentativité et le nombre exorbitant des participants», a indiqué Djamel Benabdeslem. S'exprimant lors d'un meeting regroupant des militants de son parti, M. Benabdeslam a mis en avant la nécessité d'une représentativité, équilibrée, au niveau de l'Instance nationale de dialogue et de médiation en s'ouvrant davantage sur les différentes tendances idéologiques. «Le panel du dialogue et de médiation manque d'équilibre en matière de représentativité», a relevé M.Benabdeslam, rappelant que sa formation politique a été parmi les partis et personnalités nationales qui ont proposé l'établissement d'une instance de médiation. Tout en suggérant l'implication de personnalités nationales, connues par leur crédibilité, neutralité et de sagesse, au sein de l'Instance nationale du dialogue et de médiation, le président du Front de l'Algérie nouvelle, a déploré que plusieurs noms retenus ne fussent pas à la hauteur des aspirations. «Il est nécessaire que le panel de dialogue et de médiation revoit sa méthode et son mode de travail, de manière à pouvoir acquérir une véritable crédibilité auprès du peuple algérien, des partis politiques et des différentes couches sociales», juge Djamel Benabdeslem. Pour sa part, le coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Lyes Merabet, a estimé, avant-hier samedi à Alger, que la rencontre des dynamiques de la société civile et des partis politiques se veut une opportunité pour rapprocher les vues à même de parvenir à une solution consensuelle permettant, a-t-il dit, une sortie de la crise politique actuelle. S'exprimant lors de la rencontre de concertation ayant regroupé les dynamiques de la société civile, des partis politiques et des personnalités nationales, Lyes Merabet qui est également président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a observé, qu'aujourd'hui la société civile peut avoir des instruments de soutien au «Hirak» populaire pacifique et de le représenter en vue de faire renaitre l'espoir de parvenir à une solution idoine à la crise que vit notre pays.