Le traditionnel cours inaugural de l'année scolaire 2019-2020 qui commence mercredi 4 septembre, sera en relation avec le contexte que vit le pays, a fait savoir le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed qui estime que «l'école ne saurait rester en marge de ce qui se passe dans le pays». «Elle va contribuer en collaboration avec nos partenaires, pour faire connaitre les efforts consentis par l'Etat. Un cours qui encourage, entre autres, le raffermissement des liens entre les citoyens, et entre les citoyens avec leur Etat dans l'intérêt du pays», a-t-il expliqué. Malgré les apparences trompeuses données par le contexte politique national, tout indique qu'il y aura une «bonne» rentrée scolaire 2019-2020, peut-être meilleure que les années précédentes, comme le montre la performance réalisée avec la réception de 656 établissements scolaires (426 écoles primaires, 137 collèges et 93 lycées). Jeudi, les représentants des associations des parents d'élèves ont pris connaissance, lors d'une réunion d'information avec le ministre de l'Education nationale, de toutes les dispositions prises par le gouvernement pour que le système éducatif soit au rendez-vous le jour J, pour accueillir dans les établissements scolaires, plus de 9 millions d'élèves, dont plus de 36.000 appartiennent à la catégorie des personnes aux besoins spécifiques. Abdelhakim Belabed a fait remarquer que des enfants aux besoins spécifiques auront leur manuel en braille dans les délais. A ce propos, il a insisté sur la mission qui lui a été confiée par le Premier ministre, Noureddine Bedoui, concernant la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques. «La commission intersectorielle composée des secteurs de l'éducation, de la santé, de la formation professionnelle, et de la solidarité nationale que je préside, installée dernièrement par le Premier ministre, a élaboré une circulaire interministérielle pour prendre en charge les vides qui sévissaient par le passé et renforcer la coordination intersectorielle afin de faciliter l'intégration de cette catégorie dans le milieu scolaire», a-t-il déclaré à la presse en marge de la réunion d'information et d'écoute avec la Fédération nationale des associations des parents d'élèves, l'Organisation nationale des parents d'élèves et l'Association nationale des parents d'élèves. Concernant le dossier du recrutement des diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS), le ministre a rappelé la dérogation accordée par le Premier ministre qui prendra en charge le surnombre depuis 2016 et «la liste de réserve reste en vigueur dans le cas où le nombre sortant de cette école s'avère insuffisant».