La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a fait état, jeudi à Mostaganem, d'une coordination entre plusieurs départements ministériels pour faire face au risque des pesticides. En marge de sa visite dans la wilaya, Mme Zerouati a indiqué à la presse qu'il existe une coordination entre les départements ministériels concernés par le dossier des pesticides, notamment ceux de l'Intérieur, de la Santé, de l'Agriculture et de l'Environnement. «Le but est de mettre en place un plan de coopération pour lutter contre le risque des pesticides», a-t-elle précisé. «Comme dans tous les pays du monde, l'Algérie utilise, de temps en temps et dans des situations d'urgence, des pesticides. Des quantités non utilisées restent stockées, ce qui représente un danger car nous ne disposons pas de potentiel pour les éliminer», a indiqué la ministre. «La loi stipule que toute substance dangereuse, telle que les pesticides, doit être éliminée par l'entreprise qui la détient. Seulement, dans certaines situations, ces parties sont incapables de le faire», a relevé la ministre, tout en assurant que leur élimination (déchets dangereux) doit avoir lieu et que le ministère y apportera sa contribution. Voir aussi : Ancrer une culture environnementale chez les élèves «L'essentiel réside dans le mode de stockage dans des conditions sanitaires et environnementales adéquates et sécurisées pour enrayer tout risque, aussi minime soit-il», a ajouté Mme Zerouati, soulignant, à ce propos, que des cellules de vigilance ont été installées dernièrement au niveau local pour «suivre tout problème et aucun danger n'a été détecté durant l'été». S'agissant des déchets spéciaux, la ministre a assuré que plusieurs wilayas ont été dotées d'incinérateurs répondant aux normes techniques d'élimination des produits dangereux et que des investissements locaux existent dans ce domaine. Par contre, d'autres déchets restent à la charge de leurs propriétaires. «L'Algérie est signataire des conventions internationales, notamment la convention de Bâle qui oblige les Etats à localiser les déchets dangereux, depuis la source jusqu'à leur élimination finale», a rappelé Mme. Zerouati. Au cours de sa visite à Mostaganem, la ministre a inspecté plusieurs projets tels que le CET de la commune de Hachem (Sayada) et le projet de remplacement, pour les besoins de l'éclairage public, des ampoules ordinaires par des lampes à économie d'énergie (LED). La ministre a également supervisé de nombreuses activités et manifestations environnementales au niveau du parc d'attraction «Mosta Land» et à la maison sylvicole de Stidia.