Le Groupement d'appui à la micro-entreprise (GAME) a réagit, hier, par rapport à l'anarchie qui règne dans le secteur de l'entreprenariat et du travail. A cet, effet, les nouvelles mesures prises par le Gouvernement au profit des porteurs de projet dans le cadre de l'Ansej-Cnac et Angem sont contestées. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, le même groupement a dénoncé les dernières nouvelles mesures prises par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale sous instructions du Premier ministre. Il s'agit de la levée du gel sur l'extension de toutes sortes d'activités crées dans le cadre des dispositifs d'appui à la création des micro-entreprises. Pour le groupement d'appui à la micro-entreprise, la création anarchique des micro-entreprises ne pourra qu'augmenter le désordre dans le secteur de l'entreprenariat et du travail. Le même communiqué a expliqué que le Groupement a dénoncé également la décision prise par le Gouvernement relative au gel des poursuites judiciaires contre les bénéficiaires des crédits qui n'ont pas pu rembourser leurs prêts bancaires. Une autre mesure prise est contesté également ; l'octroi d'une deuxième ligne de crédit pour étendre leurs activités aux détenteurs de micro-entreprises ayant au préalable obtenu un crédit accordé par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) ou même par la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac). Toutes ces mesures, selon le Groupement d'appui à la micro-entreprise (GAME), créeront que l'anarchie et le désordre dans le secteur et dans la création des petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, le Groupement a noté, sur le même communiqué qu'«il était du devoir des responsables concernés de mettre en exécution le décret présidentiel relatif à la mise à disposition des micro-entreprises 20% des transactions publiques», ce qui, a-t-on expliqué, permet d'améliorer les climats du travail. En conclusion, la même source a ajouté que «nous mettons en garde contre les conséquences des procédures arbitraires des banques et des dispositifs d'appui à la création des micro-entreprises, ainsi que l'arsenal impitoyable de sanctions qu'elles n'hésitent pas à déployer aveuglément et l'intransigeance dans l'application des instructions du Premier ministère relative au gel des poursuites judiciaires à l'encontre des jeunes promoteurs défaillants».