Pas de répit pour le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui depuis son investiture tente de mettre en œuvre son programme électoral et ses 54 engagements politiques devant cristalliser les aspirations du peuple et remédier à la situation. L'installation du comité d'experts en charge de l'élaboration de la nouvelle Constitution figure parmi les principales priorités de son plan électoral en plus du dialogue national. Une décision saluée par la classe politique et par certaines personnalités. Outre cette mesure, il multiplie depuis quelques jours les rencontres avec les personnalités politiques nationales opposantes et pour le changement radical du système politique et économique. Jeudi dernier, il avait reçu, selon le communiqué de la Présidence, l'ancien ministre et homme politique, Abdelaziz Rahabi avec qui il a discuté et échangé la vision concernant l'amoncellement de toutes les propositions politiques pour entamer le dialogue national, auquel à appelé le président. Il est le deuxième a avoir rencontré le nouveau président et semble être satisfait de ce premier contact selon ses propos relayés par les médias nationaux. Il est utile de rappeler que durant le début de la semaine dernière Abdelmadjid Tebboune avait rencontré l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour. Il est prévu dans le même cadre, plusieurs autres rencontres de personnalités nationales pour contribuer ensemble à sortir le pays de la crise. «Cette rencontre, qui sera suivie d'autres rencontres avec des personnalités nationales, présidents de partis et représentants de la société civile, s'inscrit dans le cadre des consultations tenues par le président de la République sur la situation globale du pays et la révision de la Constitution afin de l'adapter aux exigences de l'édification d'une République nouvelle, prenant en considération les revendications populaires urgentes», a indiqué le communiqué de la Présidence, ajoutant que «le président de la République a expliqué les démarches politiques en cours et à venir pour instaurer la confiance devant renforcer la communication et le dialogue dans l'objectif de construire un front interne solide et cohérent permettant la mobilisation des énergies et des compétences nationales, et de rattraper le temps perdu en vue d'édifier un Etat d'institutions qui consacre la démocratie et évite au pays toute dérive autocratique, un Etat dans lequel les citoyens jouiront de la sécurité, de la stabilité et des libertés». Tout l'intérêt et tous les efforts sont dirigés, actuellement, à la stratégie de sortie de crise et surtout à convaincre tous les Algériens à s'impliquer davantage pour faire sortir le pays de la crise. Une urgence nationale et même internationale afin de faire face, également, à toutes les menaces étrangères. Parmi les partis qui ont exprimé leur soutien total à la démarche de Tebboune de réviser la Constitution, le parti du Rassemblement national démocratique (RND). «Cette démarche permettra la consultation de toutes les forces politiques et franges sociales pour une entente nationale plus effective», a indiqué le communiqué du parti suivant la réunion de son bureau national, sous la présidence de son secrétaire général par intérim, Azzedine Mihoubi, affichant, également, sa satisfaction quant à la composante du nouveau gouvernement. «Le RND suit avec «un grand intérêt les développements du dossier libyen», note le même document dans lequel, le parti, exprime «son soutien à la position nationale officielle et aux efforts déployés par l'Algérie à travers l'activation de son dispositif diplomatique et par son poids géographique, en établissant des liens avec les différentes parties pour faire prévaloir la voie du dialogue et les solutions pacifiques, loin de toute ingérence étrangère pouvant aggraver davantage la situation».