A la veille du mois sacré, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a averti les commerçants quant à la spéculation des prix des produits alimentaires. En marge d'une conférence de presse animée, hier à Alger, le ministre du Commerce a mis en garde les commerçants qui pensent profiter de l'arrivée du mois sacré pour augmenter les prix. De ce fait, Kamel Rezig a assuré que ceux qui enfreindront la loi seront sanctionnés. D'autre part, le premier responsable du secteur du Commerce a fait savoir que la conjoncture ne permet pas la réouverture des marchés communaux. A rappeler que le ministre avait, lors d'une réunion qu'il a présidée lundi dernier regroupant les opérateurs économiques, invité les industriels de la filière sucre à revoir à la baisse le prix de ce produit en prévision du mois sacré de Ramadhan, particulièrement dans la conjoncture sanitaire que traverse l'Algérie, à l'instar de tous les pays du monde. Par la même occasion, le ministre s'est félicité des efforts de solidarité consentis par ces professionnels, les appelant à revoir à la baisse le prix du sucre en prévision du mois sacré, particulièrement dans la conjoncture sanitaire que traverse l'Algérie, à l'instar de tous les autres pays du monde. A cet effet, les professionnels de la filière sucre ont exprimé leur accord de principe. A noter qu'il y a deux semaines, le ministre avait déclaré que «son département avait engagé la radiation des commerçants dont la culpabilité a été prouvée en matière de spéculation, monopole ou vente de produits périmés». Il avait fait savoir que ces mesures interviennent en concrétisation des orientations contenues dans le communiqué du Haut Conseil de Sécurité, prévoyant la radiation de tout commerçant dont la spéculation, le monopole ou la commercialisation des produits périmés sont avérés. Il avait précisé, dans ce sens, que les directeurs du Commerce au niveau des wilayas ont été instruits du suivi de ces violations, sous la supervision des walis. Des mesures coercitives ont été prises, en coordination avec les autorités sécuritaires, contre les commerçants illégaux, les spéculateurs et ceux qui vendent des produits périmés, avait-il ajouté, faisant état de la saisie d'importantes quantités de marchandises dont la durée de validité est dépassée.