«Etre leaders, visionnaires et innovants dans tout ce qui doit être entrepris. Anticiper en même temps sur les besoins d'autrui pour créer un débouché. Etre constamment à l'écoute de la mondialisation pour s'ouvrir au monde en tisser des relations d'affaires, doivent être des soucis quotidiens», ont été globalement les prescriptions des star-tupeurs contactés. Ils ont été invités à donner leur avis sur le profil du meilleur start-Upeur. Nombreux ont été ceux qui ont énuméré les blocages des jeunes dans le démarrage de leurs projets, Il y a ceux qui, dans différentes régions du pays, ont parlé de réussite. Il s'agit de ceux qui ont vu aides et soutiens leur être apportés au lancement de leurs activités ou à l'enregistrement de leurs premières commandes. Du côté des enseignants universitaires, les actions de mise en place de l'encadrement technique nécessaire pour assurer la réussite est de tout instant. C'est du moins l'avis de Messaoud Djeghaba, enseignant universitaire connu pour ses engagements aux côtés des jeunes entrepreneurs. Invité à donner son avis sur la start-Up en Algérie, il a affirmé «...Un bon profil d'entrepreneur est d'avoir une force de caractère tout en ayant la passion du métier. La diversification de la communication et la valorisation de ses activités constituent également parmi les clés de réussite. Savoir prendre des risques n'est pas en reste», a-t-il précisé. Son avis fait foi auprès des jeunes star-up. Dans le lot, il y a Abdelmoumen. Il a témoigné sur son parcours de jeune professionnel. «J'ai été diplômé en architecture à l'université de Annaba mais j'ai complètement changé de domaine, soit la vente des engrais biologiques après avoir identifié les besoins tant sur le marché local qu'international», a-t-il confié. Bon manager. Par ailleurs, Abdelmoumen a estimé qu'un bon manager doit déléguer ses actions à ses collaborateurs. «Ceux-ci prennent ainsi le relais et leurs responsabilités. En revanche, il reste informé de tout à travers leurs briefings», a-t-il poursuivi. Après ces échanges et partages d'expériences, une séance «One To One» avec une dizaine de jeunes étudiants a-t-il ponctué son intervention. Il est dit que l'année 2020 verra la création d'une « cité des start-ups». Elle constituera un Centre de technologies multiservices à haute attractivité. Elle est appelée à renforcer la place de Annaba en tant que pôle national en termes de création et d'innovation. Cette création a été évoquée lors de la présentation de la feuille de route. Intervenant à ce sujet, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a indiqué que le ministère de la micro entreprise sera «la locomotive de la nouvelle économie». Il aura l'appui et le soutien dans sa révolution numérique. Il a ainsi appelé à accélérer l'organisation d'un Salon dédié aux start-ups et aux petites et moyennes entreprises (PME). La grande rotonde anciennement siège de la direction générale de Prosider à Chaïba s'adapterait à la réalisation de pareil projet. Avec sa multitude de bureaux, ses salles de réunion, ses restaurants et ses cantines, elle est à même de répondre à toutes les sollicitations. Toute cette infrastructure est vouée à l'abandon depuis le début des années 2000. C'est ce à quoi vouait ses orientations le président de la République en parlant de création d'un Fonds dédié aux créateurs de start-ups. «Désormais, vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le Conseil d'administration duquel vous serez membres. A vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeunes», a t-il affirmé. Il a, par ailleurs, ordonné, l'élaboration d'un «programme urgent» pour les start-ups et les petites et moyennes entreprises (PME), notamment la création d'un Fonds spécial ou d'une banque destinée à leur financement. Plus de deux mois après sa rencontre avec les ministres, on en est toujours aux engagements même s'il est question de création d'un Conseil national de l'Innovation et que le dossier devrait-être présenté en Conseil des ministres. Ce que laisse paraître la fébrilité qui caractérise les services du ministère de la Micro Entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance que dirige Yassine Djeridene. Cette institution envisage la mise en place d'un cadre juridique, réglementaire et financier dédié aux start-up et à leurs incubateurs. Il s'agit d'une feuille de route leur permettant de contribuer efficacement au développement de l'économie nationale. Tel est l'argument avancé par le même ministère de la Micro entreprise au président de la République. Il a indiqué que son département œuvrait à l'institution d'un cadre juridique, réglementaire et fonctionnel de la start-up. Il a précisé aussi la détermination des voies et moyens pour l''élaboration d'une feuille de route. Le financement ainsi généré impliquera la Bourse et le capital investissement. Ce qui explique son insistance sur «l'impératif d'une réforme profonde du système fiscal avec tout ce qui en découle en termes d'incitations fiscales au profit des start-up et PME génératrices d'emplois» a été souligné. Tout autant que les exonérations douanières pendant la phase d'exploitation et des facilitations d'accès au foncier dans le cadre de l'extension des projets d'investissement ont été instituées dans le cadre de la loi de Finances de l'année en cours soulignent–on du côté des start-up très intéressées par le contenu de la feuille de route en élaboration. «Désormais, vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le Conseil d'administration duquel vous serez membres. A vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeunes», avez indiqué le Président Tebboune, à l'adresse des ministres concernés. Il les avait instruits à l'effet d'élaborer un «programme urgent» pour les start-up et les petites et moyennes entreprises (PME), notamment la création d'un Fonds spécial ou d'une banque destinée à leur financement. Ce que se chargera de matérialiser le Premier ministre, Abdelaziz Djerad lors d'un récent Conseil interministériel consacré à la stratégie de développement des Start-up et à leurs modes de financement. De même qu'il a été question de mise en œuvre des instructions du président de la République appelant à l'impérative nécessité d'initier un programme urgent. Il sera destiné à lever les contraintes qui s'opposent au développement des start-ups de la mise en place d'une véritable stratégie en la matière.