Le Conseil interministériel présidé dimanche par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad consacré à la stratégie de développement des start-up et à leurs modes de financement, à l'entame des travaux, le chef de l'Exécutif a rappelé que la tenue de cette réunion s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune appelant à l'impérative nécessité d'initier un programme urgent destiné à lever les contraintes qui s'opposent au développement des start-up et à mettre en place une véritable stratégie en la matière à travers déjà la création d'un fonds d'investissement dédié au financement et à l'accompagnement des start-up, la création d'un Haut conseil de l'innovation qui constituera la pierre angulaire de l'orientation stratégique en matière de valorisation des ides, des initiatives innovantes et des potentialités nationales de la recherche scientifique au service du développement de l'économie de la connaissance, l'élaboration du cadre juridique devant définir et labéliser les concepts de start-up et d'incubateurs, ainsi que du lexique spécifique à l'écosystème de l'économie de la connaissance, en vue de faciliter les procédures de création de ces entités. Outre les textes réglementaires y afférents, cette action entraînera aussi l'adaptation de ceux régissant les mécanismes de financement des besoins exprimés par les start-up en phase de pré-amorçage, le transferts du pôle d'excellence régional " Hub technologie "pour les start-up, en cours de réalisation pour la Sonatrach au niveau du Parc des Grands-Vents" " Dounia Parc, au ministère de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance, la mise à la disposition des porteurs de projets innovants et des start-up des espaces dédiés dans les établissements de jeunes relevant des secteurs de la jeunesse et de la formation professionnelle au niveau national, l'aménagement des collectivités locales, des espaces dédiés aux start-up en accordant la priorité aux régions affichant un fort potentiel porteurs de projets innovants, notamment les wilayas de Béchar, Ouargla, Constantine, Oran, Tlemcen, Sétif et Batna, avant l'extension de cette démarche à l'ensemble du territoire national, enfin, et à l'effet d'assurer la synergie intersectorielle nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie de développement des start-up, le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance est chargé de veiller à la consolidation des contributions issues de l'ensemble des secteurs, a encore annoncé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Ce premier pas vers l'initiation d'un " programme d'urgent " destiné à lever les contraintes qui s'opposent au développement des start-up et à mettre une véritable stratégie en la matière à travers de nouveaux mécanismes réglementaires qui sont une réaction à la portée de l'innovation et de la créativité s'inscrivent en droite ligne dans une politique de l'emploi qui sera désormais mise en œuvre par le gouvernement qui se contentera pas de la gestion de la phase de primo-insertion pour les diplômés, mais sera étendue à la gestion des transitions dans le marché du travail, notamment l'aspect de la mobilité. Dans cette optique, le gouvernement s'est dit veiller à un meilleur fonctionnement du marché du travail par l'ajustement de l'écart entre l'offre et le demande, à travers la mise en place de nouveaux mécanismes d'aide à l'insertion professionnelle. Ces mécanismes seront désormais orientés exclusivement vers le secteur économique, de manière à apporter plus de cohérence. Cette approche, fondée sur le traitement économique du chômage devra répondre aux attentes des jeunes, en termes de postes d'emploi permanents et de couverture sociale et aux besoins des employeurs. Il s'agit d'une forme nouvelle de soutien à la création d'activités, de stimuler principalement l'investissement et la création d'activités génératrices d'emplois dans les secteurs créateurs d'emploi : l'agriculture, l'industrie, le numérique, le tourisme et l'artisanat et de favoriser le développement de la petite entreprise et les start-up. L'orientation définitive que va prendre le nouveau modèle d'accompagnement des start-up du numérique, de soutien aux compétences de la jeunesse pour s'intégrer dans l'économie nationale. C'est dire que le Conseil interministériel de dimanche dernier ne fut que l'amorce de cet intérêt que porte le chef de l'Etat aux start-up en tant que moteur de l'économie nationale, devant désormais intégrer les nouvelles technologies et la numérisation, afin de pouvoir devenir compétitive à l'échelle mondiale. La preuve, la somme de décisions audacieuses, permettant d'assurer un environnement idoine au développement des start-up.. Cette feuille de route basée sur un cadre juridique, réglementaire et financier dédiée aux start-up et à leurs incubateurs, permettra à ces entreprises de contribuer efficacement au développement de l'économie nationale. Dans ce contexte, le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance, Yassine Djeridene, dans une récente déclaration a souligné : " L'élaboration de mécanismes d'exonération fiscale quasi-totale, en vue de permettre aux jeunes de contribuer efficacement à l'affranchissement de l'économie nationale de la dépendance des hydrocarbures " . A ce propos, la création du Conseil national du Haut Conseil de l'innovation a pour mission de déterminer les modalités de contribuer des émigrés dans cette nouvelle démarche. La création de la " Cité des start-up qui constituera un Centre de technologies multiservices à haute attractivité renforcera sans nul doute la place de l'Algérie en tant que pôle africain en matière de création et d'innovation. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le ministère de la Micro-entreprise sera " la locomotive de la nouvelle économie " et aura l'appui et le soutien dans sa révolution numérique, en soulignant que " les jeunes ont besoin de choses concrètes ". "Désormais vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le Conseil d'administration duquel vous serez membres. A vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeunes ", a affirmé le chef de l'Etat, s'adressant aux ministres concernés. Lors du Conseil des ministres tenu le 5 janvier dernier. Le Président avait ordonné l'élaboration d'un " programme urgent " pour les start-up et les petites et moyennes entreprises, notamment la création d'un Fonds spécial ou d'une banque destinée à leur financement. C'est fort de cet engagement du chef de l'Etat que le gouvernement veut pleinement faire profiter des avantages qu'offre le numérique et d'impulser le développement socio-économique du pays. Au regard des mesures annoncées par le Conseil interministériel, les orientations et les directives données par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad toutes les voies sont ouvertes pour encourager les jeunes qui ont des initiatives , qui sont porteurs de projets, qui pensent qu'ils peuvent faire quelque chose pour le développement national. A ces jeunes de se lancer dans cette opération pour qu'ils se trouvent un jour employeurs en train de mobiliser des ressources pour accompagner la croissance du pays. L'Algérie dispose de nombreux atouts sérieux à promouvoir, à développer et où les start-up peuvent avoir un effet boomerang et d'augmenter la croissance. A ce sujet, le numérique est le futur, l'Algérie ne peut manquer ce rendez-vous de l'histoire car l'avenir économique et social en dépend. C'est pourquoi, le chef de l'Etat dans son programme met l'accent sur la création des start-up et des PME pour un flux d'investissements et d'emplois durables. Il reconnaît que l'Algérie n'en manque pas sur le plan écosystème avec de nombreuses PME-PMI. Mais la question qui se pose est comment assurer un succès fiable et abordable ? Surtout qu'il s'agit de mieux soutenir des entreprises, l'amélioration de la vie des citoyens. Comment aussi assurer le déroulement d'une synergie université-entreprise.