Le Tribunal algérien de règlement des litiges sportives (Tarls/ex-TAS), devrait rendre son verdict le 3 août prochain, dans l'affaire opposant le Comité olympique et sportif algérien (COA) aux membres exclus de son bureau exécutif, a appris l'APS lundi auprès d'une source proche du dossier. La même source précise que les parties concernées ont été auditionnées le 13 juillet au niveau du Tarls. C'est sur la base de cette audience que le Tarls se prononcera lundi prochain. En janvier dernier, le COA avait décidé d'exclure cinq des membres de son bureau exécutif, pour avoir contrevenu aux obligations de présences aux réunions du bureau exécutif, conformément aux règlements et statuts intérieurs de l'instance olympique. Il s'agit de Salim Raouf Bernaoui, président de la Fédération d'escrime (FAE), Larbi Abdellaoui, président de la Fédération d'haltérophilie (FAH), Hakim Boughadou, président de la Fédération de natation (FAN), Sofiane Zahi, président de la Fédération de gymnastique (FAG) et Nabil Sadi, ex-président de la Fédération de boxe (FAB). Parmi les cinq membres exclus, seuls trois ont décidé d'introduire un recours auprès du Tarls : Hakim Boughadou, Sofiane Zahi, et Larbi Abdellaoui. Les cinq membres exclus avaient été remplacés, lors de l'assemblée générale extraordinaire (AGEx) tenue le 25 janvier dernier, par Bouaoud Abdelmadjid (64 voix), président de la Fédération des sociétés d'aviron et de canoë-kayak (Fasack), Rabah Bouarifi (61 voix), président de la Fédération de basket-ball (FABB), Lemouchi Mustapha (46 voix), président de la Fédération de volley-ball (FAVB), Benalloua Yazid (44 voix), président de la Fédération de taekwondo (FAT) et Abderezzak Lazreg (39 voix), président de la Fédération de tir sportif (FATS). «Nous sommes dans l'obligation de procéder au remplacement de cinq membres issus des fédérations olympiques ayant contrevenu à leurs obligations de présence à cinq reprises, ce qui a entraîné automatiquement leur exclusion, en plus du fait que le règlement intérieur les oblige à satisfaire à leurs obligations statutaires», avait souligné l'ex-président du COA Mustapha Berraf. De leur côté, les cinq membres exclus avaient estimé que leur exclusion du bureau exécutif du COA est «antiréglementaire» et «illégale» car «elle ne remplit pas les conditions statutaires en vigueur».