Le rapport annuel relatif à la situation des droits de l'Homme en Algérie au titre de l'année 2019, a été remis, avant-hier lundi, au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Bouzid Lazhari. En application, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République, de l'article 199 de la Constitution. «Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu avant-hier lundi, le président du Conseil national des droits de l'Homme, Bouzid Lazhari qui lui a remis le rapport annuel relatif à la situation des droits de l'Homme en Algérie au titre de l'année 2019, et ce en application de l'article 199 de la Constitution», lit-on à travers ce communiqué. Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé le président du CNDH était fortement imprégné de la culture de protection des droits du citoyen. «Le président de la République est fortement imprégné de la culture de protection des droits du citoyen et de la conviction que la mission première de l'Etat est la préservation de ces droits», a indiqué Bouzid Lazhari dans une déclaration à la presse à l'issue de la remise du rapport annuel 2019 sur les droits de l'Homme en Algérie au chef de l'Etat. Nous avons également constaté, a poursuivi le président du Conseil national des droits de l'Homme, une forte volonté politique chez le président de la République, pour la consécration des droits de l'Homme, notamment la liberté d'expression, l'indépendance de la Justice, la liberté de constitution d'associations et la liberté de manifester pacifiquement dans le cadre de la loi et la préservation des fondements de l'Etat. Le document (rapport annuel sur la situation des droits de l'Homme, ndlr) remis au président de la République, a observé Bouzid Lazhari, était essentiellement axé sur le Hirak béni originel qui revendiquait les droits de l'Homme, des élections régulières et transparentes et l'éradication de l'argent sale. Soulignant, au passage, la nécessité et l'impératif de rétablir la confiance du peuple qui a appelé à la consécration des droits de l'Homme dans tous les domaines, civil, politique, social et économique en concrétisation de l'objectif principal de la Déclaration du 1er Novembre. Fin décembre dernier, Bouzid Lazhari avait affirmé, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme que l'adhésion des jeunes à la défense des droits de l'Homme accélérera inexorablement le processus d'édification de l'Etat de droit qui sera «exempt de distinction sous toutes ses formes, de la corruption et de l'inégalité des chances et qui fera écho de manière à répondre effectivement aux slogans levés par le Hirak, depuis le 22 février dernier. Bouzid Lazhari, membre du Panel de dialogue mené par Karim Younes, avait été élu, fin octobre dernier, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), créé dans le cadre de l'amendement constitutionnel de février 2016, en remplacement de Fafa Benzerrouki, qui a quitté le poste, à sa demande personnelle, deux jours auparavant.