Le quart de final qui a opposé l'équipe allemande Leipzig à la formation espagnol Atletico Madrid s'est soldé en faveur des Allemands (2-1) après une rencontre très disputée, où l'engagement physique a eu son mot à dire. Dés le coup de sifflet de l'arbitre, les joueurs de Leipzig sont entrés dans le vif du match avec leur technique et la présence physique notamment dans les duels. Ces derniers ont pu imposer un rythme intense mettant leurs adversaires en danger, récupérant très vite le ballon et se projetant très rapidement vers l'avant ce qui met l'Atletico Madrid à rudes épreuves. A ce niveau avancé de la compétition, l'enjeu devient sans merci et ce qui arriva à la (34e) où un télescopage entre Vadic et Helstenberg allait tourner au vinaigre. Heureusement, plus de peur que de mal. Les deux camps rejoignent les vestiaires sur un score vierge. A l'entame de la seconde manche, Leipzig enchaîne de belles facettes de jeu et séduit les téléspectateurs qui découvrent une très bonne équipe pratiquant un beau football. Voilà que l'effort est récompensé. L'ouverture du compteur est affichée. Un centre dans l'axe de Sabitzer qui trouve la tête d'Olmo, Leipzig inscrit son nom au carré d'As (50e) (1-0). Dans la dernière ligne droite, en coach expérimenté, Simeone veut renverser la situation et remédier au goût de la victoire en incorporant le jeune prodige très doué techniquement, pétri de qualités Joao Felix. Dés son entrée, il a su alimenter ces attaquants par des balles précieuses, ce qu'il a valu l'ouverture du score en transformant un penalty (71e). La partie est rééquilibrée mentalement en faveur des Madrilènes qui augmentent la cadence et créent des occasions, croyant que la partie aller se prolonger au-delà des 90 minutes et le temps additionnel. A deux minutes de la fin (88e), une contre attaque éclair sur le flanc gauche, et sur un retrait, Adam qui se trouvait en bonne position, reçoit ce cadeau de son coéquipier, et d'un tir détourné par Vadic dans la surface, il trompe la vigilance du gardien Oblak, parti en contre pied. L'Agonie s'abat dans le camp de l'Atletico qui digère très mal cette défaite et le plonge, en plus de la crise sanitaire, dans une crise de résultats. Les joueurs allemands, eux, savourent la victoire et leur première appariation dans la cour des grands. Ouragan Bavarois Dans l'autre rencontre, il y a eu une démonstration offensive allemande qui a humilié les Catalans en cette soirée européenne qui restera gravée dans la mémoire du club. Le Bayern Munich a écrasé sur un score sans appel son adversaire de renommée mondiale le FC Barcelone (2-8). Quatre minutes se sont écoulées et la machine bavaroise annonce la couleur par l'international allemand, et l'homme du match, Thomas Muller qui ouvre le bal après une combinaison dans la surface de réparation ce qui donne du tempo à ce début de la rencontre. Une contre offensive des Blaugranas où le défenseur Alaba offre le but égalisateur au FC Barcelone (7e) et remet les deux équipes sur un même pied d'égalité. Mais les joueurs du Bayern jouent très haut et mettent la défense adverse dans de sals draps. L'arrière garde catalane s'est noyée et n'arrive plus à contrecarrer ces assauts allemands qui fusaient sur tous les flancs où à la (22e) Perisic d'une frappe de pied gauche ne laisse aucune chance au gardien. Cinq minutes plus tard (27e), sur une passe en profondeur, Gnabry aggrave l'addition. Les Bavarois ne lâchent pas prise et accentuent leurs suprématie et domination sur tout les plans, physique, tactique et technique mettant ainsi les coéquipiers de Lionel Messi en péril permanent avec ce doublé de Muller (31e) à (1-4). Les dés sont jetés et la fin de ce premier cauchemar était plus que salutaire pour l'équipe catalane qui n'avait qu'une seule envie, baisser le rideau pour ce premier acte humiliant et se ressourcer, et se faire une santé. Revoilà, les 22 acteurs sur la scène pour gratifier les téléspectateurs d'un nouveau feuilleton intitulé «l'offensive catalane». Une mission presque impossible à ce niveau de compétition face à une équipe d'envergure du Bayern Munich qui ne va pas se laisser faire facilement. L'entrée du champion du monde, le français Griezman pour apporter un plus à l'attaque catalane bien muselée par les défenseurs allemands. Sur une passe de Jordi Alba, Luis Suarez élimine Boateng d'un crochet déroutant, réduit la marque (57e) et relance un espoir lointain, difficile d'atteindre, vu cette fougue allemande persévérante à aller de l'avant et chercher l'exploit. Un Bayern des grands jours qu'on a vu étaler toute sa classe, à l'image du Canadien Davies qui a pu feintait l'arrière droit qui s'incruste dans la surface de réparation et donne un caviar à Kemmich qui n'avait qu'à pousser le ballon. Messi n'en revenait pas (1-5), une soirée à sens unique. Le déluge Bavarois s'abat sur la tête des Espagnols, et pour accentuer leurs souffrance et douleurs, le coach allemand fait des changements qui vont donner encore des ailes à une attaque déjà dangereuse (Coman, Coutinho) avec leurs valeurs intrinsèques, ils se baladent et sèment encore la panique au sein d'une défense dépitée moralement, vu l'avalanche des buts qu'elle a endossée. Voilà Coutinho qui d'un centre trouve la tête Lewandwoski qui participe au festival (81e). A cinq minutes de la fin de ce cauchemar catalan, Coutinho double la mise (85e, 88e) et enfonce le Barça. L'humiliation est totale. L'ouragan allemand est passé par là, emportant avec le bateau Blaugranas. Après ce fiasco, un travail de fond s'impose. Certains joueurs devront remettre le tablier, d'autres perles qui peuvent aspirer à des meilleurs jours et jouer les premiers rôles dans la Ligua et dans les joutes européennes viendront en renfort. Une chose est sûre, le Bayern Munich est le grand favori de ce tournoi et avertit ses prochains adversaires.