La visite du Président Abdelmadjid Tebboune en Tunisie est attendue côté tunisien avec la forte conviction qu'elle permettra de donner un essor plus grand aux relations entre nos deux pays, marquées déjà de longue date par un caractère fraternel qui s'est rarement démenti. C'est ce qui ressort de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et le Président tunisien, Kaïs Saïed, qui l'a reçu lundi à Tunis. La visite du Président Tebboune «constituera une importante étape du processus de renforcement des relations bilatérales, en sus des échéances bilatérales dont la concrétisation est envisagée dans les mois à venir», a déclaré le Président tunisien, cité par un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le Président Kaïs Saïed a exprimé sa «satisfaction du niveau des relations bilatérales et de l'importante dynamique qui les empreint», soulignant le souci de son pays de «promouvoir la coopération algéro-tunisienne aux plus hauts niveaux, au mieux des intérêts des deux pays et à la hauteur des aspirations des deux peuples frères». Le Président tunisien qui a chargé le ministre des Affaires étrangères de transmettre «un message fraternel» à son frère, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a exprimé son souhait de l'accueillir lors de sa prochaine visite en Tunisie, pour «poursuivre le processus de l'action bilatérale face aux défis communs, en vue de réaliser les aspirations des peuples de la région du Maghreb arabe à davantage de progrès et d'intégration». La rencontre entre Sabri Boukadoum et le Président Kaïs Saïed a été l'occasion pour les deux parties de passer en revue «les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment dans la région du Sahel et la situation en Libye, où a été enregistrée une convergence de vues autour du rôle des deux pays dans le rapprochement des vues des parties libyennes et l'importance d'aller dans le sens d'une solution politique qui préserve l'unité de la Libye, sa sécurité et sa stabilité, loin de toute ingérence étrangère, et ce, à travers un dialogue inclusif, constructif et réel entre les enfants d'un même pays». De son côté, Sabri Boukadoum qui a transmis «les salutations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune» au Président Kaïs Saïed, a souligné «la ferme détermination de l'Algérie à œuvrer dans le sens de la consolidation des relations bilatérales unissant les deux pays et peuples frères». La même source indique que le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a été reçu, lundi, par le chef du Gouvernement tunisien, Hichem Mechichi. Lors de l'audience, les deux parties ont exprimé «leur satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et l'attachement des deux pays à les renforcer dans plusieurs domaines à l'occasion des prochaines échéances, notamment la visite de Monsieur le président de la République en Tunisie, la grande commission mixte algéro-tunisienne et le comité de suivi des relations bilatérales», précise la même source. La rencontre a été également l'occasion de «passer en revue les projets inscrits dans les agendas de la coopération bilatérale, et réaffirmer l'importance de poursuivre les efforts communs pour les parachever et explorer d'autres nouveaux domaines de coopération, au mieux de l'intérêt des deux pays et peuples frères». Plus tôt dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu avec son homologue tunisien, Othman Jerandi, Les deux ministres ont réaffirmé «leur détermination à poursuivre leurs efforts en vue de concrétiser les projets inscrits au titre de l'agenda de coopération bilatérale dans le cadre des prochaines échéances, notamment la visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prévue à Tunis». Les entretiens ont permis aux deux parties de «poursuivre la concertation et la coordination entre les deux pays». Concernant les questions régionales et internationales d'intérêt commun : pour la situation en Libye, promouvoir la solution politique à même de préserver l'unité de ce pays, sa sécurité et sa stabilité, loin de toute ingérence étrangère, à travers un dialogue inclusif et constructif entre les enfants d'un même pays ; à propos de la situation au Sahel, notamment au Mali, restaurer la stabilité et parachever la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger.