L'Organe national de protection et de promotion de l'enfance (ONPPE) a reçu, depuis le début de l'année en cours, plus de 1.700 signalements de cas d'atteinte aux droits de l'enfant via le numéro vert (11/11), a indiqué lundi à Alger la Déléguée nationale de la promotion et de la protection de l'enfance, Meriem Cherfi. «L'ONPPE a reçu, du 1 janvier au 17 octobre 2020, 1.728 signalements de cas d'atteinte aux droits de l'enfant (977 garçons et 751 filles)», a indiqué Mme Cherfi à l'ouverture du Séminaire national sur « Le rôle de la société civile dans la prévention des crimes commis contre les enfants», initié par l'ONPPE en coordination avec le bureau de l'UNICEF en Algérie. Dans le même contexte, la déléguée a indiqué que l'ONPPE a également reçu, durant la période sus-indiquée, via son numéro vert, «un total de 704.125 appels téléphoniques portant, entre autres, sur des cas d'atteinte aux droits de l'enfant et sur des demandes d'orientations et des préoccupations liées à l'enfance ou aux missions de l'ONPPE». «Dès la réception d'un signalement, une démarche est engagée sur le terrain pour s'assurer de la véracité de l'information, qui est transmise, dans la majorité des cas, au Service du milieu ouvert relevant du ministère de la Solidarité nationale pour prise en charge et traitement», a-t-elle précisé. A cette occasion, Mme Cherfi a indiqué que «la société civile a connu une évolution importante grâce à sa lutte de longue haleine et marqué ses exploits, à travers les étapes historiques par lesquelles est passé notre pays, tout en concrétisant, à pas sûrs, le changement vers la démocratie participative, pour ainsi se hisser au rang de sa constitutionnalisation dans le projet d'amendement de la Constitution qui sera soumis par le Président de la République, au peuple algérien pour une consultation référendaire, le 1 novembre 2020». Le séminaire auquel prennent part plus de 50 associations activant dans le domaine de l'enfance, de différentes régions du pays, ainsi que des membres du réseau de la société civile, est une occasion, souligne Mme Cherfi, de «réaffirmer le rôle efficace de la société civile et des institutions de l'Etat, car faisant partie intégrante des efforts de prévention des crimes et de protection de cette catégorie vulnérable de la criminalité, sous toutes des formes».